"Notre village ne dispose pas de réseau d'assainissement pour l'évacuation des eaux usées. Il manque également d'un réseau d'AEP. Dès la tombée de la nuit, notre village plonge dans le noir faute d'éclairage public", nous dira un représentant des citoyens. La population de Tanout (commune de Aïn Azel, 50 km au sud de Sétif) ne cesse de dénoncer la détérioration de ses conditions de vie tout en fustigeant l'indifférence totale des élus locaux qui se sont succédé à la tête de l'APC. Ne voyant rien venir depuis l'installation de la nouvelle assemblée communale, les habitants de ce village dénoncent l'absence de projets de développement dignes d'améliorer le cadre de vie des citoyens. Les habitants de ce village qui souffrent du chômage réclament, en premier lieu, un quota de l'habitat rural. "Cela fait plusieurs années que nous attendons notre tour pour bénéficier des logements. Les promesses fournies par les élus locaux sont restées sans suite", nous diront des citoyens. Selon les dires de certains habitants, leur village manque de toutes les commodités d'une vie digne. "Notre village ne dispose pas d'un réseau d'assainissement pour l'évacuation des eaux usées. Les fosses septiques sont notre seul recours pour nous débarrasser des eaux usées. Notre village manque également d'un réseau d'AEP. Dès la tombée de la nuit, notre village plonge dans le noir, faute d'éclairage public", nous dira un représentant des citoyens. Ces derniers sont toujours obligés de recourir à l'achat des citernes ambulantes pour s'approvisionner en eau potable. Par ailleurs, l'axe routier menant à ce village se trouve dans un piteux état. Pour la population de ce village, le manque de transport de voyageurs constitue un véritable casse-tête. "Dans ce village, aucun transporteur n'assure la liaison entre notre village et le chef-lieu communal. Les familles sont contraintes de louer un clandestin qui coûte souvent les yeux de la tête", ajoutera notre interlocuteur. Sur un autre plan, les citoyens n'ont pas manqué de dénoncer la mauvaise prise en charge de la salle des soins qui ouvre ses portes deux fois par semaine seulement. Egalement, la prolifération des décharges sauvages inquiète de plus en plus la population, tout en fustigeant les élus locaux qui ont montré leurs limites dans la gestion du ramassage des ordures ménagères. A. LOUCIF