Décidément, la situation exceptionnelle que vit la JS Kabylie en cette fin de saison plutôt tumultueuse, où le président actuel Mohand-Chérif Hannachi fait face à une contestation orchestrée par d'anciens joueurs du club qui exigent “un changement radical” dans la gestion du club et l'éventualité d'une assemblée générale élective, polarise l'actualité sportive en Kabylie. Et si Mohand-Chérif Hannachi clame encore à qui veut l'entendre qu'il a été élu pour “quatre ans” et que ses opposants affirment qu'il n'y a pas eu d'AG élective la saison dernière pour “absence de candidatures”, les regards sont désormais tournés vers la Direction de la jeunesse et des sports de Tizi Ouzou qui a été d'ailleurs interpellée, la semaine dernière, par “la grande famille de la JSK” pour assumer sa pleine responsabilité dans cette situation quelque peu inextricable. À ce sujet, nous avons pris attache hier matin avec le DJS de Tizi Ouzou, Madjid Cherouak, pour éclairer, si possible, l'opinion publique, quelque peu déboussolée par des déclarations et des écrits très souvent divergents et certainement orientés pour les besoins des uns et des autres. Après avoir rappelé la “situation inédite” de la saison dernière où “aucune candidature n'avait été enregistrée pour la présidence de la JSK”, le DJS de Tizi Ouzou dira encore que “l'AG du club a prié le président Hannachi de continuer sa mission à la tête du club, et ce dernier avait accepter de le faire pour une année supplémentaire”. Tout en rappelant aussi que tous les clubs étaient tenus d'organiser leur AG élective la saison dernière qui coïncidait avec la fin d'un cycle olympique, MadjidCherouak estime que “s'il y avait eu 4 ou 5 candidatures pour l'AG élective de la JSK la saison dernière, l'on ne serait pas confronté à cette situation atypique car, pour le moment, la réglementation ne prévoit que des AG ordinaires dont la date-butoir n'a par été encore fixée par le ministère de tutelle”. En conclusion, le DJS de Tizi Ouzou dira que “la JSK devra tenir son AG ordinaire pour la présentation du bilan moral et financier, et l'AG est souveraine pour inscrire éventuellement un autre point à débattre et à soumettre pour approbation” tout en se limitant à dire que “la DJS, en fait, ne peut s'immiscer dans les prérogatives d'une AG souveraine d'un club mais elle reste à l'écoute de tous les problèmes et conflits qui peuvent se poser à tel ou tel club”. Mohamed Haouchine