Contacté par la direction du Mouloudia d'Oran pour renforcer la barre technique de l'équipe professionnelle, Si Tahar Cherif El-Ouazzani a poliment décliné l'offre. Chargé par le président Belhadj Ahmed dit Baba d'entamer les pourparlers avec lui et de le convaincre de les rejoindre, le manager général Zoubir Ouasti n'a pu mener à bien cette mission. "C'est vrai, j'ai été officiellement contacté. Mais, j'estime que ce n'est pas le bon moment pour moi de revenir au MCO. Et cela pour plusieurs raisons. Il y a un bon staff en place et je ne vois pas en quoi je pourrai m'immiscer. De plus, on est à la mi-saison. Si cela avait été à l'intersaison et qu'il y aurait eu des discussions pour un projet à moyen terme, j'aurai certainement répondu favorablement. Mais là, désolé, ce n'est vraiment pas le moment", nous confiait, avec sa franchise habituelle, Si Tahar Cherif El-Ouazzani à la mi-journée. La raison principale, en fait, du refus de Cherif El-Ouazzani d'accepter la main tendue de Baba est, en fait, liée à sa profonde amitié avec l'actuel entraîneur, Omar Belatoui. Tous les initiés des coulisses mouloudéennes savent, en effet, que si CEO retourne au club, c'est pour en être l'entraîneur en chef. Même le poste virtuel de DTS, pour contourner la réglementation de deux licences seulement par saison, ne l'intéresse pas. Mais ne voulant aucunement froisser son ami d'enfance qu'est Omar, il a ainsi décliné ladite proposition que lui a pourtant formulée de vive voix Zoubir Ouasti. L'autre paramètre qui a aussi refroidi Si Tahar est lié à la purge qu'a effectuée Baba au sein de l'effectif avec sa décision suicidaire de libérer une demi-douzaine de joueurs. Ne voulant nullement revivre le scénario cauchemardesque de 2008, Cherif El-Ouazzani penche plutôt vers le Rapid de Relizane qu'il prendra en charge dès la fin de la phase aller. Cela au cas où la FAF venait à ne pas donner suite au souhait du ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, de lui confier la sélection nationale des locaux. C'est le ministre himself qui l'a tout récemment confié à l'ex-capitaine emblématique du MCO des années 1990, lui conseillant de ne pas trop se précipiter à prendre un club vu qu'il est "le mieux placé" pour s'asseoir sur le banc de l'EN A'. Rachid BELARBI