Sauf improbable retournement de situation, Si Tahar Cherif El-Ouazzani ne retournera pas au Mouloudia d'Oran comme entraîneur dans l'immédiat. Du moins, tant que Belhadj Ahmed en est le président. Pourtant, Cherif El-Ouazzani a été le premier technicien contacté officiellement pour succéder à Badou Zaki."Effectivement, j'ai été contacté par un proche de Baba. Quelque temps plus tard, après mon départ du CRB, nous nous sommes rencontrés. Il y avait comme un accord de principe. Nous n'avons pas, toutefois, évoqué le volet financier. Baba m'avait promis de me rappeler le lendemain. Il ne l'a pas fait", a révélé, sans langue de bois, l'entraîneur qui a conduit l'USMBA à une victoire historique en Coupe d'Algérie, 27 longues années après son premier sacre dans la même compétition. Du côté de la direction du MCO, on ne sait pas trop ce que fait et ne fait pas Baba. "Il a parlé avec Cherif El-Ouazzani, puis il a contacté Omar Belatoui pour ensuite prendre attache avec Meziane Ighil. Hier, il avait même rendez-vous avec Djamel Benchadli pour finaliser les pourparlers", confie un de ses plus proches collaborateurs, qui estime que "Baba a presque tout fait pour ne pas recruter Cherif El-Ouazzani". "Il ne le porte pas dans son cœur. Et s'il l'a contacté et rencontré, c'est juste pour répondre favorablement aux multiples appels des supporters, dont une grande majorité souhaite revoir Si Tahar sur le banc du Mouloudia. De plus, Baba n'est pas très chaud à l'idée de s'aligner sur le salaire que touchait Cherif au CRB, encore moins sur l'offre que lui a faite récemment l'USMBA. Il estime que la moitié, soit quelque 100 millions de centimes, suffirait à convaincre Benchadli ou Belatoui", précisera encore cette voix autorisée.D'autres sources concordantes lient, en parallèle, le refus de Belhadj de confier la barre technique de l'équipe professionnelle du Mouloudia à son ancien capitaine des années 1990 au fait que ce dernier aurait exigé de travailler avec Sebbah Benyagoub comme adjoint et non pas l'actuel intérimaire Aïssa Kinane. Une demande que Baba n'a pas acceptée. Rachid BELARBI