Une ambulance pour le centre de santé Le centre de santé d'Aït Yahia-Moussa a bénéficié d'une ambulance. Cet indispensable véhicule dans une telle contrée est considéré par les responsables locaux comme une véritable aubaine, surtout lorsqu'on sait que dans cette municipalité, il existe une maternité rurale. Lors d'une virée sur les lieux, nous avons appris que ce centre disposait de deux médecins généralistes, de deux dentistes et de quatre agents paramédicaux. Cinq sages-femmes assurent le fonctionnement de la maternité. “Avant qu'un patient ne soit orienté ailleurs, nous le prenons totalement en charge à notre niveau. Nous ne manquons de rien”, nous a confié un agent. Quant au point de garde nocturne tant réclamé par la population, il nous a été expliqué que le statut de fonctionnement d'un centre de santé ne le permet pas. Tout de même, les services assurent les gardes les vendredis sur initiative locale. Des villages sans eau S'il y a une commune où le problème d'alimentation en eau potable n'a pas encore trouvé de solution, elle ne peut être qu'Aït Yahia-Moussa. Effectivement, selon nos sources, le versant ouest, c'est-à-dire Tachtiouine, Aït Rahmoune, Aït Attela et Tafoughalt, ne reçoit pas d'eau potable presque toute l'année. Actuellement, les habitants de ces villages souffrent de ce manque à telle enseigne qu'ils recourent d'ores et déjà à l'achat de ce liquide vital, moyennant 1 200 DA la citerne. Quant aux démunis, ils doivent aller le chercher ailleurs. Depuis près de 4 mois, aucune goutte n'a coulé des robinets des fontaines publiques. L'été s'annonce plus chaud dans cette région, surtout lorsque l'on se rappelle toutes les contestations qui, chaque année, avaient eu lieu dans cette municipalité. Lancement des travaux du lycée “Les travaux de réalisation du lycée ne vont pas tarder à être lancés”, telle est la réponse qui a été donnée aux associations de la commune lors de la visite du wali dans la daïra de Draâ El-Mizan. Ce projet est venu soulager aussi bien les lycéens que leurs parents. Il faudra souligner que certains d'entre eux doivent faire 50, voire 60 kms par jour en aller-retour, à l'exemple de ceux du village de Cherifi jusqu'à Draâ El-Mizan, moyennant 100 DA par jour. Cette infrastructure de 1 000 places, dont 900 en demi-pension, réglera aussi le problème de la surcharge des classes dans les lycées de Draâ El-Mizan. Les citoyens du versant est (Ialallen, Ighil El-Vir et les hameaux environnants) attendent aussi le lancement du CEM- base 4. O. GHILÈS