Décidément, le feuilleton du programme AADL 2001-2002 ne semble pas connaître son dénouement dans la wilaya de Tizi Ouzou, où les souscripteurs au pôle d'excellence d'Oued Falli, dans la banlieue est de la ville, ne savent plus à quel saint se vouer, eux qui crient au scandale et montent encore au créneau pour dénoncer "l'attribution d'un nombre important des logements de ce programme à des personnes qui ne figuraient pas sur la liste des souscripteurs du programme de 2001-2002, ce qui crée la suspicion et la panique chez les souscripteurs", lit-on dans un courrier adressé au ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme. Dans la même requête, les concernés affirment que "la panique des souscripteurs a été aggravée par les responsables locaux de l'AADL qui refusent à ce jour, et ce, malgré nos demandes, de remettre les décisions de préaffectation et la liste définitive des bénéficiaires de ces 2000 logements, en violation même de leur engagements de remettre ces décisions avant la fin du mois de septembre 2018". Face à cette situation, les souscripteurs AADL sollicitent le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme afin d'intervenir dans les brefs délais pour mettre fin à leur souffrance. "Nous vous saurions gré d'instruire les responsable de l'AADL de Tizi Ouzou pour procéder dans les délais les plus brefs à la remise des décisions de préaffectation aux souscripteurs et l'ouverture du paiement de la troisième tranche. Il s'agit là d'une situation d'urgence absolue, car les informations qui nous sont parvenues et qui font état de l'affectation d'indus souscripteurs attise la colère des bénéficiaires légitimes qui attendent leur logement depuis 2001", lit-on dans le même courrier. Les membres de l'association rappellent que "des souscripteurs ont fait part de pression exercées par les responsables de l'AADL de Tizi Ouzou pour les pousser à accepter des affectations de logements vers d'autres sites, hors du site des 2000 logements du pôle d'excellence initialement choisi". Une telle pratique est condamnée par les concernés qui réitèrent "le principe établi par les pouvoirs publics, à savoir la priorité donnée aux souscripteurs du programme AADL des 2000 logements 2001-2002", tout en rappelant que "le seul critère qui devra prévaloir dans l'établissement des décisions d'affectation est la date de dépôt du dossier en 2001 et 2002". Sur un autre volet, l'association des souscripteurs AADL 2001-2002 affirme que des logements réalisés dans le cadre du même programme ont été livrés sans procès-verbal de réception définitive des travaux, sans gaz ni alimentation en eau potable. Les protestataires souligneront encore que "des logements sont livrés sans chauffe-eau et sans peinture intérieure, en plus de l'infiltration des eaux pluviales dans plusieurs bâtiments et surtout la présence d'eaux usées due au branchement des bâtisses à un réseau d'assainissement secondaire". K. Tighilt