Le bras de fer entre certains membres de la section syndicale UGTA de l'Institut national de la formation supérieure des paramédicaux (INFPM) de Sour El-Ghozlane et le bureau local de ce syndicat se poursuit. En effet, l'union locale de l'UGTA, après avoir essuyé des accusations de "fraude" lors de l'élection des délégués syndicaux, le 22 octobre dernier, se défend dans un communiqué adressé à la presse. En effet, dans le document, il est mentionné que les élections de la section de l'INFPM, se sont déroulées "dans la plus grande transparence et le respect total des statuts", est-il mentionné. Toujours selon le bureau local de l'UGTA, les pétitionnaires ayant dénoncé dans une requête adressée à Abdelmadjid Sidi-Saïd une "fraude avérée", sont des "éléments perturbateurs", ayant pour but de semer, selon eux, "la zizanie et le trouble" au sein de leur syndicat. Mieux encore, ils accusent les initiateurs de la pétition d'être à "la solde du Snapap". Ils en veulent pour preuve, d'après le même communiqué, qu'en date du 29 novembre dernier, ces mêmes adhérents "ont pris la voiture de service de leur établissement, pour aller soutenir un rassemblement du Snapap organisé à l'Opow Rabah-Bitat de Bouira". Dans le but d'en savoir plus sur cette crise, attache a été prise avec son secrétaire de wilaya, Mohamed Mezrag. Ce dernier a exhibé des documents officiels attestant selon lui, de la régularité du scrutin et l'application "stricte et rigoureuse" de l'article 150 des statuts de son organisation syndicale, lequel mentionne qu'en cas de litige et égalité des voix, c'est le conseil de la section syndicale qui désigne le président après obtention des résultats et règlement d'éventuels litiges. Pour étayer ses accusations contre le Snapap, le SG de l'union locale ressort des archives une ancienne fiche d'adhésion au syndicat concurrent au nom de Boukhelfa Hacène, le leader de la "fronde" à l'Institut national de la formation supérieure des paramédicaux. En effet, pour l'UGTA de Bouira, ce syndicaliste jouerait "double jeu", dans le but de semer le trouble au sein de la section. Mais devant ces précisions, qui se veulent un éclairage à l'opinion publique, selon leurs rédacteurs, les frondeurs de l'INFPM, notamment, M. Boukhelfa, n'en démordent pas. Ainsi et dans une nouvelle correspondance destinée au patron de la Centrale syndicale, datée du 24 du mois en cours, dont une copie nous a été remise, celui qui s'autoproclame président élu lors du vote d'octobre dernier, affirme que lui et ses camarades sont victimes d'une campagne de "dénigrement" et de "menaces" de la part du bureau local de l'UGTA, tout en appelant Abdelmadjid Sidi-Saïd, à ouvrir une enquête sur de présumés dépassements au sein de cette structure syndicale. RAMDANE BOURAHLA