Depuis mon installation à la tête de l'université de Skikda, j'ai successivement reçu, à plusieurs reprises, les représentants des 9 organisations estudiantines, ceux des trois syndicats universitaires (Cnes, Snapap et Ugta) et plus de 100 cadres, travailleurs et enseignants sont venus m'exprimer diverses préoccupations. Les deux autres syndicats présents sur le campus (Cnes et Ugta) ainsi que les organisations d'étudiants sont satisfaits de la restauration de la culture du dialogue. Les logements, objets de ce litige “préfabriqué” par la section locale du Snapap, un mois seulement après mon installation, pour des raisons que seuls certains membres de leur bureau connaissent, sont régis par l'arrêté 604 du 30 septembre 2002 émanant du ministère de l'habitat et de l'urbanisme dont ils savent que je n'ai pas la capacité de casser le fondement juridique. Ils ont, par ailleurs, souscrit à l'application “in extenso” comme l'atteste l'accord intervenu entre le rectorat et l'ensemble des syndicats de l'université, y compris la section syndicale locale du Snapap dont le secrétaire général a signé le PV sanctionnant l'accord. Le syndicaliste, qui a affirmé que le bureau local du Snapap a retiré son représentant de la commission d'attribution des logements de l'université de Skikda, a omis, volontairement, de révéler que, premièrement, c'est l'unique adhérent enseignant de sa section et, deuxièmement, que ce dernier aurait réagi à cette décision manipulatrice en démissionnant de la section syndicale du Snapap-Université de Skikda. Je réitère mon entière disponibilité au dialogue et à la concertation à la seule condition que cela se fasse conformément à la réglementation.