Pour cette édition qui se déroulera du 15 au 17 mars à l'espace Carmen, l'Algérie sera représentée par des courts métrages de jeunes réalisateurs. Passionné par le 7e art, le journaliste et producteur tunisien Kamal Aouij a lancé le Panorama Ciné Court. Cette manifestation qui est à sa quatrième année, offre l'opportunité à de jeunes réalisateurs de montrer leurs films dans les différentes régions de Tunisie. Créée en 2016, l'équipe du Panorama a parcouru plusieurs localités, à l'instar de Medjez Al-Bab (gouvernorat de Béja), et s'installera pour cette édition, à l'Espace Carmen, dans la capitale du 15 au 17 mars. Selon le directeur de cet événement, Kamal Aouij, cette "décentralisation" qui permet de toucher un large public, a donné naissance à un "rayonnement régional incontestable". D'ailleurs, à nos débuts "nous recevions des candidatures de participation du Maghreb, et aujourd'hui, le festival s'est élargi à l'international". Concernant le programme concocté pour cette 4e édition, pas moins de 28 courts-métrages de réalisateurs venant de Tunisie, du Liban, du Maroc, d'Irak, de Palestine, de France, du Koweït, d'Iran…, seront projetés durant ces journées. L'Algérie sera représentée par Lost de Mohamed Allal, Collision de Fethi Ben Mokhtar, Why de Mohamed Taher Boukef, My position de Kamel Sehaki, Share the love de Mounir Ould Stiti, The Blue Love d'Amar Nabi et Curse within shadows d'Imad GH. Sur cette participation DZ, le directeur du festival a précisé que "suite à la proximité de nos deux pays, il y a de nombreuses similitudes dans la réalisation et la réflexion abordées dans nos films, d'ailleurs, les thématiques portées à l'écran sont quasi semblables et très proches". Les cinéphiles et amateurs de films courts auront, entre autres, l'occasion de découvrir des productions telles que Derrière la porte de Hatem Halouani, Haut et fort de Théo Augier, Entre l'espoir et la douleur de Morteza Naseri ou encore Pluie de Mohamed Missaoui. Ces œuvres qui seront en course pour le grand prix du Panorama, seront départagés par un jury composé de professionnels du cinéma, notamment l'auteur et critique algérien Djamel Mohamedi, le producteur, réalisateur, scénariste, photographe et écrivain tunisien Heifel Ben Youssef ainsi que la réalisatrice Hadia Ben Aïcha. Outre les projections, cette édition sera ponctuée par diverses activités, qui "seront prochainement dévoilées", a indiqué Kamal Aouij. À noter que le Panorama Ciné Court, qui tend à promouvoir une "jeunesse avide d'émancipation, d'expression et de création", souffre financièrement pour cause d'absence de "sponsoring dans le secteur public et privé" à "l'ère de la crise économique". Mais ce handicap n'a pas découragé ces organisateurs motivés à partager leur passion du grand écran, d'ailleurs, les critères de sélection "sont portés sur des des œuvres aux sujets variés et représentatifs des scènes des sociétés actuelles". H. M.