La consolidation de l'accès aux soins dans le secteur privé, à la lumière de la nouvelle loi sanitaire, a fait l'objet, samedi, d'une rencontre technique au ministère de la Santé. Ont pris part à cette rencontre plus d'une centaine de directeurs et gestionnaires d'établissements hospitaliers privés exerçant dans différentes spécialités à travers le territoire national. Ce rendez-vous, qui se veut d'évaluation et de vulgarisation, a eu le mérite, nous explique-t-on, de réunir, pour la première fois, dans les annales du système national de santé, des chefs d'établissements privés de soins, et ce, pour discuter de l'intégration officielle et effective du secteur privé dans le système de santé national, ainsi que de la mise en place de passerelles permettant au citoyen d'accéder au secteur privé dans les mêmes conditions que son accès dans le secteur public. Dans son intervention, le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, a souligné que le secteur privé, qui reste un partenaire à part entière dans la prise en charge des malades, devra obligatoirement respecter les droits du patient, et ce, conformément aux règles d'éthique et de déontologie de la profession. Dans le cadre de la réorganisation du fonctionnement des urgences médico-chirurgicales, le secteur privé est appelé à participer aux activités de garde et des urgences assurées, jusque-là, par les pavillons publics. La nouvelle obligation dont devront s'acquitter les cliniques privées est l'élaboration des prévisions des besoins en produits pharmaceutiques et fournitures médicales à la Pharmacie centrale des hôpitaux. Les responsables de ces cliniques sont aussi tenus de communiquer leur bilan d'activités, ainsi que leur programme de développement. Hanafi H.