A l'issue de son précongrès tenu, jeudi, au CIP, le Mouvement démocratique et social (MDS) s'est interrogé dans une résolution à propos du déclin de l'islamisme politique s'il s'agit d'“un recul tactique” ou d'“une mutation”. Concernant l'identité de l'état, le parti d'El-Hachemi Chérif a réitéré la nécessité de “sa sécularisation et (de) sa réforme”. Sur le plan économique, il se demande s'il y a “persistance du caractère rentier” du système algérien ou si l'on assiste à l' “émergence d'une économie productive”. Sur son rôle, sur la scène politique, le MDS s'interroge s'il doit “se tourner vers la société” ou doit-il au contraire “investir les institutions”. Abordant la question des alliances, le MDS se demande avec quelles forces elles se feront : “Celles qui ont fait face au terrorisme islamiste ou bien y a-t-il émergence de nouvelles forces ?” S'exprimant sur les derniers attentats de Londres, le MDS voit là “une expression de la barbarie islamiste mondialisée”. Et de recommander : “pour vaincre le terrorisme, il ne suffit pas de mobiliser les services de police et de coordonner les actions de lutte antiterroriste ; il s'agit de s'attaquer à ses racines, à sa matrice idéologique, de favoriser et d'encourager l'émergence des forces démocratiques laminées par la répression dans ces pays (arabo-musulmans).” A. C.