La bourgade de Chehaïdia, sise à 18 km du chef-lieu municipal d'Oued Djemâa, continue de se débattre dans un lot de problèmes, lesquels n'améliorent pas le cadre de vie de ses habitants. En effet, il y est enregistré des carences multiples qui touchent surtout au volet aménagement urbain. Le village grandit à une cadence assez surprenante avec de nouvelles habitations qui voient le jour. Déjà, l'on estime le nombre de la population à près d'un millier, alors qu'il y a quelques années, elle ne dépassait pas 200 âmes. Selon des villageois, il existe près d'une cinquantaine de foyers qui ne sont pas encore raccordés au réseau d'assainissement. Cette situation dure depuis des années sans que le problème soit résolu, au grand dam des habitants. Les fosses septiques dans ce cas-là deviennent le pis-aller, avec tous les désagréments qu'elles provoquent en sus des périls qu'elles font planer sur le plan sanitaire, étant donné que les eaux usées peuvent contaminer des puits et provoquer des MTH (maladies à transmission hydrique). En été, le problème se corse davantage avec les moustiques et autres rongeurs qui pullulent dans ces lieux en menaçant de répandre des épidémies. Le réseau électrique enregistre aussi des déficits, avec quelques habitations qui ne sont pas encore raccordées à cette énergie. Quant à la fibre optique, les villageois l'attendent avec impatience. Leurs foyers ne sont toujours pas raccordés à cette technologie de l'information et de communication. La seule satisfaction de ces citoyens est le gaz de ville. Etant proche d'un centre de détente, le village a bénéficié l'an dernier de cette énergie fossile, et plusieurs foyers de la commune d'Oued Djemâa sont raccordés en attendant d'autres.