Le procès en appel du coordinateur du mouvement Mouwatana dans la capitale de l'est du pays, Abdelkrim Zeghilèche, s'ouvrira le 24 de ce mois à la cour de Constantine. Le 27 novembre 2018, il avait été innocenté des chefs d'inculpation passibles de peine d'emprisonnement, à savoir l'outrage à fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions et l'atteinte à la vie privée d'autrui et reconnu coupable de diffamation par le tribunal de Constantine. Une peine de deux mois de prison avec sursis assortie d'une amende de 50 000 DA a été alors prononcée à son encontre. Un verdict qui a fait l'objet d'un appel introduit par le procureur de la République et d'un pourvoi en cassation de la part de ses avocats. Abdelkrim Zeghilèche devra donc affronter une nouvelle fois son accusateur qui n'est autre que Mohamed Latafi, un activiste du mouvement associatif connu sur la place de Constantine, notamment au sein des comités de soutien au président Bouteflika depuis le début des années 2000.