L'attaque qui a ciblé la mosquée de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, a provoqué une vague d'indignation et de tristesse à travers le monde. La reine Elizabeth II, qui est la cheffe d'Etat de la Nouvelle-Zélande, se dit "profondément attristée par les évènements effroyables à Christchurch aujourd'hui", ont rapporté les médias britanniques, citant un communiqué du Palais de Buckingham. Les députés britanniques ont observé une minute de silence à 11h00 GMT en mémoire des victimes. Le pape François a réagi aussi dans un télégramme signé par le numéro deux du Vatican, le cardinal Pietro Parolin. "Le pape François est très attristé de prendre connaissance de blessés et de morts provoqués par des actes de violence insensés contre deux mosquées à Christchurch, et il assure à tous les Néo-Zélandais, et en particulier à la communauté musulmane, sa solidarité sincère face à ces attaques", lit-on dans ce communiqué. "Ces attaques terroristes contre des lieux de prière doivent nous inciter à ne pas être tolérants avec les courants et les groupes racistes qui commettent ce genre d'actions abjectes", a dit cheikh d'Al-Azhar, Ahmed al-Tayeb, dans un communiqué. "Les attaques contre les lieux de culte sont des attaques contre nous tous, qui attachons de l'importance à la diversité et à la liberté de religion et d'expression, qui constituent le fondement de la société néo-zélandaise et que l'Union européenne partage", a réagi de son côté, la cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini. Le chef de la diplomatie turque Mevlut Cavusoglu a affirmé pour sa part que "cette attaque n'a pas seulement été causée par ses auteurs directs, mais aussi par des politiciens irresponsables qui incitent à la haine contre les musulmans et propagent la xénophobie", a rapporté la presse locale. Le président américain Donald Trump a condamné aussi "l'horrible massacre dans des mosquées". De nombreux autres pays ont condamné cette nouvelle attaque contre un lieu de culte musulman. L. M./Agences