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Les travers de la société tournés en dérision
Avant-première de "Parkours" de Fatma-Zohra Zamoum à Alger
Publié dans Liberté le 25 - 04 - 2019

Ce long-métrage projeté lundi à l'Oref a su convaincre par son originalité, contrairement aux dernières productions DZ financées à coups de milliards !
Le plus beau jour dans la vie d'une femme est censé être le jour de son mariage ! Elle est chouchoutée de tous. Et durant 24 heures, elle se transforme en princesse de conte de fées, dans sa jolie robe blanche… Mais cela n'est pas le cas de Kamila, une jeune Algérienne qui semble vivre sa fête comme une journée fatidique. Alors que son "prince" est le mari "parfait" : riche, beau et possède un logement.
Ces deux petits tourtereaux sont les personnages du dernier film de Fatma-Zohra Zamoum, Parkours, qui a été projeté en avant-première lundi dernier à la salle Ibn Zeydoun (Oref). Après deux ans, à se battre pour finir ce long-métrage de 81 minutes, la réalisatrice a pu le sortir enfin, grâce à sa détermination et sa passion pour le 7e art. Sans aucune aide financière, Zamoum a eu recours à un "crowdfunding sur Ulule, mise en participation de salaires, des apports privés… D'autres financements ont suivi par la suite et ont rendu possible la finalisation du film". Pour revenir à la trame de cette fiction, le mariage de Kamila (Adila Bendimerad) et Khaled (Mohamed Bounoughaz) est la toile de fond de la société algérienne moderne. Outre la fête, l'histoire revient sur plusieurs tranches de vie, Youcef (Nazim Hallaja) et Salima (Houda Hachemi).
Le premier, qui joue pour la première fois au cinéma, a su convaincre par son naturel. Il interprète le personnage-clé de Parkours, dans lequel il incarne le jeune Algérien désœuvré ; vendeur à la sauvette, consommateur de drogue, en somme un homme blasé, mais qui aspire au changement… Pour Salima, veuve et maman d'une petite fille, est confrontée dans son quotidien au harcèlement et à la misogynie d'une société machiste, qui tente difficilement d'offrir une vie décente à son enfant. À travers ces personnages, nous faisons face à la réalité, car ces personnalités, si diverses, font partie de nous et de notre entourage ; une jeunesse résignée, des femmes bafouées, les nouveaux riches ou "bourges" arrogants et méprisants… Raconté de la sorte, ce film paraît banal, bourré de clichés et de caricatures, mais Fatma-Zohra Zamoum a réussi ou d'autres ont failli, et ce, en abordant l'hypocrisie sociale et les travers de notre société avec dérision et humour. Dans un style décalé et absurde, et parfois même théâtral, elle a su raconter cette jeunesse prise entre ses rêves, ses maladresses et la malvie, en y apportant une touche particulière, notamment la musique dont les textes ont été écrits par le rappeur Diaz. Des performances sportives de "parkoureurs" (Yamakasi), ont rajouté un plus au film. D'ailleurs, le comédien en herbe Nazim Hallaja fait partie d'un groupe de Parkours (dont le titre du film). Ce long-métrage qui a fait rire plus d'un dans la salle, malgré des imperfections côté esthétique, technique et quelques lenteurs au début, a su convaincre par son originalité contrairement aux dernières productions DZ financées à coups de milliards !

H. M.


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