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“Il faut une révolution pour réussir le Festival de Timgad”
Lakhdar Bentorki, directeur de l'ONCI, à Liberté
Publié dans Liberté le 25 - 07 - 2005

Sujet à polémique, le Festival de Timgad continue à faire parler de lui. Lakhdar Bentorki, directeur de l'Office national de la culture et de l'information (Onci), parle d'un festival dont il a la charge depuis 7 ans. Un festival qui se cherche encore, après 27 éditions.
Liberté : Comment voyez-vous Timgad 2006 ?
L. Bentorki : On va essayer de proposer un festival plus global qui regroupera plusieurs disciplines artistiques, théâtre, cinéma, musique, peinture, etc. On va faire une proposition à Madame la ministre de la culture. Il faut d'abord créer le comité d'organisation où on fera appel à des spécialistes. Il y a les gens de l'agence d'archéologie qui ont pour tâche de préserver le site et son orientation. Il faut faire appel à des spécialistes, des hommes du cinéma, du théâtre, des peintres… On pense même à créer des rencontres autour de la poésie populaire qui est très riche mais qui, malheureusement, est en déperdition. Il y a beaucoup de chose à faire à Timgad. Tout à l'heure, le chanteur El Djassimi me demandait pourquoi il n'y avait pas d'hôtel dans la ville de Timgad et pourquoi les artistes ne peuvent pas visiter les sites.
Est-ce possible de continuer à organiser un festival qu'on veut international dans la précipitation ?
Que puis-je dire ? Il faut préciser que le secteur de la culture n'a jamais connu de stabilité, c'est un secteur qui a vu défiler plusieurs ministres. Heureusement que Mme Toumi a eu le temps de connaître le secteur et ses problèmes. Je ne vous cacherai pas que pour réussir ce festival à 100%, il faut une révolution, même si tous les moyens sont disponibles.
Les moyens financiers aussi ?
Pour l'aspect financier, je dirai que c'est une question de conscience ; il faut savoir comment convaincre les gens. Quand on va solliciter du sponsoring auprès d'une société privée pour un match de football, on met à votre disposition tous les moyens, mais pour la culture, ce n'est pas évident d'avoir un soutien. C'est pourquoi il faut penser à faire du marketing et c'est dans cette perspective que nous avons créé au sein de notre organisme ce service. On s'est dit qu'il faut qu'on aille demander du mécénat. Pour cette édition, même la ministre de la Culture s'est impliquée dans la demande du sponsoring. Nous avons sollicité de grandes entreprises nationales qui nous ont offert des aides de 1 million de dinars, une somme qui couvre à peine les billets d'avion.
En parlant de billets, est-il concevable d'organiser un festival d'envergure internationale sans l'implication de la compagnie nationale Air Algérie ?
Nous avons sollicité et écrit à tout le monde. Malheureusement, nous n'avons pas eu de réponse de la part d'Air Algérie. Alors que tous les festivals du monde, même dans les pays arabes, sont soutenus par les compagnies aériennes nationales. Par exemple, les festivals de Jarrach en Jordanie et Carthage en Tunisie sont pris en charge par Allia Air Line et Tunis Air. Pour le festival de Timgad, au 75% du buget va à l'hébergement et le transport.
Qu'en est-il de la programmation des artistes ?
Je dois dire que pour programmer quarante artistes pour un festival de huit jours, c'est vraiment trop.
Justement, cette édition a été marquée par une série de défections d'artistes algériens… où se situe le problème ?
Lors de la conférence que j'ai animée à la salle El Mouggar, j'ai bien précisé que le programme du festival a été établi selon les revendications des artistes et de la presse nationale. On nous a toujours reproché de ne pas programmer des artistes nationaux, alors nous avons essayé de programmer le maximum d'artistes algériens. Saber Rebai, qui est aujourd'hui une des stars de la chanson arabe, n'a participé au festival de Carthage que quatre fois en vingt-six ans de carrière, alors qu'en Jordanie il a plus de huit participations au festival de Jarrach. Mais nous avons fait en sorte de donner une chance à un maximum d'artistes algériens en leur offrant une opportunité de se produire à Timgad. Maintenant, il faut savoir ce qu'on veut faire de Timgad. Est-ce qu'on veut faire de ce rendez-vous un grand festival d'envergure internationale, de qualité, ou simplement un festival pour faire du remplissage ? On peut organiser des festivals locaux qui serviront de présélection pour des festivals nationaux et puis permettre aux meilleurs artistes de participer au festival de Timgad, qui sera ainsi un festival international au sens propre du mot.
Quels étaient les critères pour la 27e édition ?
Il n'y a eu aucune condition. On nous a demandé de faire participer des artistes algériens, alors nous avons programmé le maximum. Des artistes qui représentent les différents genres musicaux. Nous avons fait en sorte que les artistes algériens ne soient pas lésés et trouvent l'occasion de participer à Timgad. Les artistes qui ne sont pas venus n'ont présenté aucun justificatif. Ils n'ont pas boycotté le festival, ils ont simplement préféré les fêtes de mariage.
Cela veut dire qu'animer un mariage leur rapporte plus que le cachet de l'Onci…
Je ne sais pas, c'est à eux de répondre à cette question. Seulement, je souhaite que la prochaine édition soit meilleure, d'autant plus qu'il y a une grande volonté de la part de la ministre de la Culture.
W. L.


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