Plusieurs ampoules grillées n'ont pas été remplacées depuis plusieurs mois, voire des années, et des réseaux sont défaillants depuis plus d'une décennie. Considéré comme un service au cœur de la politique de la ville, l'éclairage public est le moins qu'on puisse dire défaillant à Sétif. Des pannes par endroits et inexistants dans d'autres. Tel est le constat des Sétifiens. Selon des sources bien informées, l'APC du chef-lieu de wilaya a dernièrement acquis le matériel et les consommables nécessaires à l'entretien et à l'installation de nouveaux réseaux dont les ampoules et autres consommables, à savoir les transformateurs à travers les quatre coins de la ville, notamment au niveau des nouvelles zones d'habitations urbaines (ZHUN). Selon les mêmes sources, le stock ne manquerait pas mais le rattrapage du retard est presque impossible. Les promesses des responsables et élus locaux sont restées sans suite. Pour constater de visu l'ampleur de la catastrophe, il suffit d'une simple virée à travers les différents quartiers et cités de la ville. Plusieurs ampoules grillées n'ont pas été remplacées depuis plusieurs mois, voire des années, et des réseaux défaillants depuis plus d'une décennie sans pour autant être réparés ou remplacés. L'exemple de la cité Merrouche-Kaddour, celle des 1 014 logements, la cité du 20-Août-1955 et autres cités dont la celle de Aïn Mouss où ont été relogés les habitants de l'ex-bidonville "Andérioli" sont criants. Au grand dam des habitants de la ville, le camion-nacelle de l'unité de l'éclairage public ne sillonne que rarement les rues de la ville. Dans les années quatre-vingt et quatre vingt-dix, la ville était considérée comme une ville mal éclairée, certes, mais le réseau existant était bien entretenu. La situation est si inquiétante au point où les habitants de plusieurs cités cotisent pour changer les ampoules grillées. Au moment où sous d'autres cieux l'éclairage public est passé au LED et à l'énergie solaire, les cités de Sétif sont plongées dans le noir. Les réclamations des citoyens habitant les différentes cités-dortoirs restent lettre morte. Les opérations d'amélioration urbaine ne prennent que rarement au sérieux ce volet. Par ailleurs, il est constaté qu'hormis les grandes artères de la ville, à savoir les avenues et grands boulevards, dont l'avenue de l'ALN, la rue du 8-Mai-1945 et celle du 1er-Novembre-1954, les boulevards d'El-Hidhab et Lahchama, l'éclairage des autres routes est absent et se pose avec acuité, au point où la sécurité des personnes et des biens est mise en danger. Des citoyens qui ont pris attache avec notre rédaction s'interrogent sur la raison de cette négligence constatée depuis plusieurs années. Par ailleurs, sur les routes nationales, la route reliant Fermatou à El-Bez est plongée dans le noir. Les lampadaires, dont l'entretien relève des services de la direction des travaux publics, ne fonctionnent jamais sur cette route fréquentée par les fidèles qui se rendent à la mosquée d'El-Bez pour la prière du tarawih, à l'unité mère-enfant Harchi-Messaouda et à la nouvelle cité AADL.