Les artistes Chafa Ouzzani, Challal Katia, Djamel Bouali, Mohamed Idir et Mohand Ouramdane Djouder ont eu pour mission de "lier d'étroits liens avec 43 artistes issus de différentes cultures" lors de la sixième édition du Symposium workshop international des arts plastiques, qui s'est tenue à Kusadasi. Ils sont de retour nos ambassadeurs du beau au terme de leur séjour à Kusadasi (Turquie), où ils ont présenté leurs toiles d'accréditation à leurs homologues de l'association internationale pour la culture et le dialogue des arts. Le choix de notre quinté de plénipotentiaires du chic, repérés et mandatés par la seule valeur de leur talent, s'est opéré au motif qu'"ils se sont distingués par leur création dans le domaine artistique ou par la contribution qu'ils ont apportée au rayonnement de l'art pictural chez eux en Algérie et au-delà de leurs frontières", a-t-on su de l'architecte Chafa Ouzzani et artiste peintre permanent aux galeries d'art Aida d'Alger et Mentana de Florence (Italie) : "Nous avons eu pour mission de lier d'étroits liens avec 43 artistes issus de différentes cultures lors de cette sixième édition du Symposium workshop international des arts plastiques qui s'est tenu dans la ville balnéaire de Kusadasi du 21 au 28 avril 2019 et en partenariat avec la municipalité de la ville." Autre critère d'éligibilité, "la couleur" qui est source d'émotion a fait tomber la barrière de la langue. Et dans le lot de nos mandants de l'art, il y a l'autodidacte Challal Katia, cette Franco-Canadienne d'origine béjaouie qui s'est historiée depuis son "envol" qui l'a élevée vers d'autres cieux. "Ce stage a autorisé la chute du mur de l'indifférence et a permis l'échange de savoir-faire de part et d'autre", a dit l'auteur de la Falouka. À côté de l'étoile venue du froid s'est écussonné le graphiste et photographe Djamel Bouali, qui est aussi un homme de radio et s'illustre dans la mise en valeur de séculaires toiles auxquelles il consent une deuxième vie. "J'ai fertilisé mon modeste talent d'une inédite expérience humaine et bariolée aux couleurs de l'amitié", a-t-on su de ce natif d'El-Kseur. C'est dire le sceau pluriel de nos mandants où l'on note l'adhésion de l'artiste plasticien et designer Djouder Mohamed Idir, qui inculque le design et le développement à l'Ecole régionale des beaux-arts de Azazga. "Cette tribune recèle le dialogue de l'art, de civilisations et qui place l'artiste à l'avant-garde de la paix dans le monde", a ajouté ce natif de Tizi Ouzou. Toutefois, l'art sculptural n'a pas été en reste, puisqu'il a été incarné par l'enseignant de design Djouder Mohand Ouramdane de l'Ecole régionale des beaux-arts de Azazga. "C'est au poinçon universel de l'art que je dois mon énergie", a déclaré aussi cet originaire de la ville des Genêts. S'agissant de l'encadrement, le symposium a requis l'intérêt des autorités de la ville. "Encadré par le professeur Umur Turker, qui est diplômé de l'Ecole des beaux-arts de Paris, et Doçent Elçin Unal, le symposium s'est déroulé en ateliers à thématiques libres où les participants, turcs, français, marocains, tunisiens, d'Amérique, d'Iran, de Singapour, d'Irak, de Pologne, de Norvège, ou encore d'Indonésie ont rivalisé d'ingéniosité et de créativité. À ce propos, les œuvres réalisées en ateliers ont fait l'objet d'une exposition à l'occasion de la clôture de l'événement", a conclu l'artiste peintre Chafa Ouzzani