Le Front des forces socialistes a considéré, ce dimanche, que face à la «légendaire démonstration de force populaire, le pouvoir algérien a multiplié ses manœuvres et ses manigances dans l'unique espoir de mettre en échec cette déferlante citoyenne». «Aujourd'hui, le Pouvoir réel est assumé et exercé entièrement par l'état-major de l'armée qui lègue occasionnellement, quelques-unes de ses attributions de façade à un fonctionnaire à la tête de l'Etat et à un gouvernement factice et impopulaire», lit-on un dans un communiqué signé par le Premier secrétaire, Hakim Belahcel. A cet effet, «le FFS propose la tenue d'une conférence nationale de concertation et de dialogue regroupant les forces vives du changement démocratique dans des délais raisonnables», et qui «servira d'assise et de rampe de lancement à un vrai pacte politique consensuel qui définira par la suite les contours du processus de transition démocratique dans le pays». Et plutôt «soucieux de l'impératif du succès de cette initiative de rapprochement politique et conscient de sa portée sur le devenir du pays», le FFS propose que «cette première rencontre se tienne sans préalables et sans conditions». Le FFS s'engage ainsi à n'«épargner aucun effort» afin de «faire aboutir toute initiative politique capable de nous s'inscrire dans un vrai processus démocratique de transition, protégé et garanti par l'institution militaire sans que celle-ci ne s'interfère dans ses tenants et aboutissants». Rédaction Web