Cinq jours après le rapt, aucune déclaration en faveur des diplomates algériens enlevés dans la capitale irakienne n'a été faite par Abassi Madani. Pourtant, le même Abassi Madani avait clamé, à coups de déclarations fracassantes, la libération des otages français enlevés en Irak, et il lui est même arrivé d'observer une grève de la faim. Ainsi, pour l'ex-chef du parti dissous, la vie des otages étrangers est beaucoup plus importante que celle de deux de ses compatriotes.