Alors qu'il avait fait du critère de "recruter oranais" son credo pour composer un effectif capable de redonner de la fierté aux supporters, Si Tahar Cherif El-Ouazzani s'est retrouvé à gérer les ego et autres caprices de "cette nouvelle génération de natifs d'Oran qui ne savent apparemment rien de la grandeur du Mouloudia". Preuve en est avec ce qu'il a qualifié de "manque de respect" de l'attaquant Abdennour Belkheir qui, "après avoir pris acte de la proposition de salaire qui dépassait 200 millions par mois a éteint son téléphone pour aller ensuite signer au MCA, sans pour autant avoir ne serait-ce que décliné notre offre", avait confirmé les appréhensions du patron du Mouloudia vis-à-vis des joueurs oranais. Ce comportement n'a été que le prélude de ce qu'ont fait par la suite Boualem Masmoudi et Larbi Tabti. Excellant dans la surenchère pour aller ensuite signer ailleurs, "probablement à Alger", les deux ex-poulains de Cherif El-Ouazzani à l'USM Bel-Abbès ont mis aussi et surtout un temps record pour se mettre à dos tout le "peuple" d'El-Hamri. Alors que Boualem Masmoudi "a allongé les négociations, se montrant à chaque proposition insatisfait pour donner l'impression qu'il n'était pas vraiment chaud à l'idée de signer au MCO", Larbi Tabti a fait encore pire. "Conscient de son actuelle valeur marchande, notamment en cette période où les bons joueurs comme lui ne sont pas légion, Cherif El-Ouazzani a proposé à Tabti un salaire qu'aucun autre joueur de l'histoire du MCO n'avait jamais perçu. Il a fait un gros effort pour lui proposer 295 millions de centimes par mois. Or Tabti a exigé l'impossible. Il a non seulement demandé un salaire de 300 millions, mais en plus un appartement dans une résidence huppée ! C'était doublement exagéré, puisqu'il coûtera au club pas moins de six milliards par saison!", révélait une voix autorisée, partie prenante des négociations. Cette arrogance doublée d'une volonté délibérée d'exiger l'impossible pour ne pas signer au MCO a même été illustrée de la plus stupéfiante des manières par le même Tabti qui est allé même jusqu'à "accorder à Cherif El-Ouazzani un délai jusqu'à jeudi minuit" pour satisfaire ses exigences ou signer ailleurs, alors que la rencontre entre les deux hommes s'était déroulée en début de soirée. Dans le sens inverse, le premier responsable des Rouge et Blanc a couché les noms de Aouedj, Boudebouda et Mohammedi sur la liste des joueurs non concernés par la reprise programmée aujourd'hui.