Le conseil national du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) se félicite de «l'initiative de regroupement des forces démocratiques et des forces vives du pays», et estime que «l'élargissement de ce cadre est aujourd'hui un impératif pour aider à donner un cours positif au soulèvement populaire». «La transition démocratique est la seule voie pour préparer un environnement institutionnel qui permet l'expression de la souveraineté populaire et entamer le chantier salvateur de la refondation de l'Etat», souligne le parti dans les résolutions de la réunion de son CN, hier samedi, et rendues publiques ce dimanche. Par ailleurs, le RCD considère que «comme sous le règne du président déchu, d'où que l'on vienne, l'obstacle aujourd'hui est l'accaparement de l'appareil judicaire utilisé pour assoir la mainmise d'un groupe sur tous les pouvoirs de décisions». Il se pose d'ailleurs la question : «Qui peut croire aujourd'hui que parmi les décideurs acharnés d'un 5ème mandat, il existerait chez certains d'entre eux des motivations autres que le maintien d'un statu quo et d'un système fait de dilapidation de l'argent public, de rapine et d'impunité ?». Aussi, relève le même parti : «Qui peut croire que le vice-ministre de la défense, l'actuel président de l'Etat ou le chef du gouvernement, tous illégitimes, avaient pour motivations le sauvetage de notre pays de la issaba, eux qui étaient les principaux promoteurs la reconduction de Bouteflika par le biais de son cadre ?». Ceci, avant de conclure : «La réponse a été magistralement donnée le 22 février 2019 par le peuple Algérien». Rédaction Web