Mme Mezachi, responsable de l'école La Marjolaine à Alger “Je dirige une école primaire d'une capacité d'accueil de 130 élèves qui existe depuis cinq ans. Je suis un ex-professeur de sciences naturelles au lycée. Les enseignants de mon établissement sont des retraités de l'éducation nationale et de jeunes diplômés. Je prône un enseignement bilingue. Nous réservons le même volume horaire (soit 10 heures par semaine) à l'enseignement de l'arabe et du français”. M. Tidjani Laroussi, directeur de l'école Ennadjah à El-Oued “Je suis ancien directeur de l'éducation. Mon établissement est neuf. Il ouvrira ses portes en septembre avec environ 250 élèves répartis entre le moyen et le secondaire. Il est évident que nous appliquerons le programme de l'éducation nationale dans ses grandes lignes. Cependant, les matières qui requièrent une connaissance technologique poussée nous amèneront à prendre des mesures particulières. Nous comptons organiser des cours intensifs de langues étrangères. De même, nous essayerons de trouver un terrain d'entente avec le ministère pour enseigner les maths, la physique et les sciences en français”. Mme Menni, gérante de l'école Fatma-Zohra Génération à Alger “Je gère un établissement d'enseignement moyen et secondaire. Tous les enseignements sont dispensés en arabe, y compris les matières scientifiques. Toutefois, nous organisons des séances de terminologie de deux heures par semaine afin de familiariser les élèves avec la dénomination des concepts scientifiques en français. Par ailleurs, nous réservons un volume horaire plus important à l'enseignement des langues étrangères. En terminale sciences par exemple, les élèves ont droit à cinq heures hebdomadaires de français contre trois dans l'école publique. Il en est de même pour l'anglais. Notre but est de former des algériens de bon niveau”. S. L.