Résumé : Hichem s'est rendu au marché hebdomadaire. Il revient et dépose ses paquets. Faïza est soulagée. Hadjira allait arriver. L'évocation de ce prénom mettra Hichem mal à l'aise. Pourquoi ? Il soupire : -Cette femme a-t-elle dit où elle habitait ? -Non, je... je n'ai pas cru opportun de le lui demander. -Tu me disais que Nesrine la connaissait. -Je sais qu'elle l'avait déjà reçue dans son cabinet, c'est tout. Mais pourquoi cette question ? -Euh… Une idée vient de me frôler. Je... j'aurai pu aller la retrouver et la remettre à sa place. Faïza contemple son mari : -On dirait que l'évocation du nom de cette femme te met dans tous tes états ? Que me caches-tu Hichem ? -Moi ? Mais rien, pardi ! Son épouse se lève pour déposer une casserole sur le feu, puis lance : -Tu me sembles agité et mal dans ta peau, Hichem. -Mais non, tu te fais des idées. Il se lève et se dirige vers le salon. Un coup à la porte d'entrée, le fera arrêter net. Il se tourne vers sa femme, et cette dernière s'empresse d'aller ouvrir. C'était Nesrine qui venait d'arriver. -Ah ! C'est toi ma fille !, s'exclame-t-il à sa vue. Il semblait soulagé et s'approche d'elle pour l'embrasser. -Comment vas-tu papa ? -Bien. Heu… bien, et toi ? -Grâce à Dieu, je vais bien. -Amir ne t'a pas accompagnée ? -Il est sur le chantier. Peut-être qu'il passera en fin de journée. -Parfait, nous serions heureux de vous recevoir tous les deux pour le dîner. Nesrine lance un regard interrogateur à Faïza. Cette dernière hoche la tête : -Hichem est au courant. Nous attendons Hadjira. La jeune femme jette un coup d'œil à sa montre : -Elle ne va sûrement pas tarder. À peine venait-elle de terminer sa phrase, que le carillon de la porte d'entrée retentit. Nesrine alla ouvrir. Hadjira ébauche un sourire à sa vue : -Je présume que tes beaux-parents sont là. -Oui, nous t'attendions, Hadjira.
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