Le nouveau président-directeur général de Sonelgaz, Boulakhras Chahar, a reconnu, hier, depuis Constantine que les créances impayées par les clients de Sonelgaz sont en nette progression alors que les dettes de l'an passé avaient atteint les 60 milliards de dinars, "ce qui a lourdement pesé sur l'équilibre de la trésorerie de la société", a-t-il laissé entendre en se félicitant du soutien apporté par l'Etat à son groupe. Le P-DG de Sonelgaz qui intervenait en marge d'une rencontre régionale, organisée après celles tenues au sud et à l'ouest du pays, a, néanmoins, rassuré que ces créances n'influent pas sur les investissements de la société qui vont se poursuivre à une cadence plus soutenue selon ses dires. Il dit vouloir investir davantage dans les énergies renouvelables, une branche où l'expérience de Sonelgaz lui permettra, selon lui, "de jouer un rôle essentiel dans le développement de cette énergie propre et une participation significative dans la protection de l'environnement". "Nous sommes aussi disposés à fournir notre expertise aux opérateurs privés qui veulent travailler dans ce domaine d'autant plus que ces derniers jours, l'Autorité de régulation de l'énergie électrique a lancé un avis d'appel d'offres aux privés pour la production d'électricité à hauteur de 150 Mégawatts et nous sommes disposés à aider tous les opérateurs dans ce domaine vu que le programme des énergies renouvelables est un programme national qui englobe une transition et une performance énergétiques et un modèle de consommation", souligne le P-DG du groupe Sonelgaz. Concernant les rumeurs ayant trait à une éventuelle baisse du prix de l'électricité, M. Boulakhras a précisé que cette question n'est pas à l'ordre du jour pour le moment. Ce dernier ne manquera pas non plus de rappeler qu'il y a quelques jours un pic historique de consommation de 15 133 Mégawatts avait été atteint sans qu'il y ait de coupures rassurant qu'il y avait même de la réserve. Kamel Ghimouze