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Toujours aléatoire
Situation hydrique à Mascara
Publié dans Liberté le 20 - 07 - 2019

Si des satisfactions sont affichées par les responsables du secteur, les agriculteurs émettent quant à eux quelques regrets, convaincus que la situation peut être améliorée.
La wilaya de Mascara est implantée dans une région dont la vocation première reste l'agriculture, mais, aussi vital soit-il, ce secteur est tributaire des matières hydriques, et nul n'ignore que l'agriculture et l'hydraulique sont deux secteurs complémentaires. À ce titre, dans un passé, certes, lointain mais évocable tout de même, la région se distinguait par la richesse de ses sous-sols. De ce fait, il suffisait aux agriculteurs de la plaine de Ghriss de chatouiller la terre avec la pointe de leurs ceintures pour voir jaillir l'eau. Certes, la situation a depuis évolué, mais dans le mauvais sens puisque le niveau des nappes phréatiques a enregistré au cours des deux dernières décennies un baisse inquiétante. Toutefois, cela n'a pas pour autant découragé les populations rurales qui continuent à travailler la terre car elle constitue leur seule source de revenus, pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles. Pourtant la wilaya de Mascara dispose de 4 barrages susceptibles d'emmagasiner plusieurs millions de mètres cubes d'eau et récupérer notamment les eaux pluviales qui se déversent malheureusement dans la nature faute d'être retenues. Dans ce contexte, force est de constater que la situation de ces ouvrages d'art n'est guère satisfaisante, eu égard à leur état d'envasement. Implanté dans la localité de Aïn Fékan, à 20 km du chef-lieu, le barrage Ouizert a été conçu pour contenir 120 000 000 m3, mais les capacités réelles stockées ne dépassent guère les 55 000 000 m3, et ce, en dépit d'une bonne pluviométrie, dont a bénéficié la région des Beni-Chougrane, particulièrement ces dernières années. Le même constat est établi en ce qui concerne les barrages de Bouhanifia et de Chorfa avec des écarts considérables entre les capacités de stockage et les ressources réelles emmagasinées. Quant à celui de Fergoug, il offre un spectacle des plus affligeants de par un taux d'envasement estimé à 98% avec pour effet des volumes des eaux pluviales de grande importance qui se perdent dans la nature. Certes, la région de Mascara n'a pas bénéficié cette année d'une pluviométrie exceptionnelle comme ce fut le cas la saison écoulée, mais ces averses sont à l'origine d'un volume supplémentaire de 15 millions de m3 emmagasinés dans les 4 barrages de la wilaya dont le taux de remplissage a atteint 70%. Grace à cet apport inestimable, le barrage de Ouizet retient plus de 55 millions de m3, celui de Chorfa 43 millions de m3, celui de Bouhanifia 32 millions de m3 et celui de Fergoug qui, avec moins d'un million de m3, ferme la marche. Dans le but évident d'exercer la politique d'austérité, les autorités locales par le biais de la direction de l'hydraulique de la wilaya de Mascara ont mis en pratique des décisions portant réglementation des forages et lutte contre les vols d'eau. Antérieurement à l'an 2000, toutes les opérations liées à l'eau se faisaient d'une manière anarchique sans consultation ni autorisation. Ce n'est plus le cas de nos jours car les responsables du secteur affichent leur détermination à lutter contre ces pratiques illégales. Pour procéder au curage de leurs puits et au forage d'autres pour pouvoir irriguer une plus grande superficie les agriculteurs sont soumis au respect de la réglementation en vigueur et tous ceux qui enfreignent la loi s'exposent à de lourdes sanctions. Les mêmes appréhensions sont formulées par ceux des communes de Bouhanifia, El-Gheithna et Hacine propriétaires de plantations situées à proximité de l'oued El- Hammam. Si à l'époque de la révolution agraire, les gestionnaires des domaines autogérés irriguaient en toute liberté les champs, tout a changé depuis puisque les agents de la police des eaux, organisme institué spécialement à cet effet, sillonnent le long de l'oued afin de veiller aux vols d'eau et à l'irrigation illégale à partir du cours. En vue de renforcer les capacités hydriques destinées à l'irrigation des produits agricoles, plusieurs opérations ont été réalisées au cours des deux dernières décennies, notamment des retenues collinaires. Le même registre fait ressortir que 5 des 6 petits barrages qui figurent sur la nomenclature d'une capacité de 300 000 m3 chacun ont été mis en exploitation dans les communes de Gharous, Sidi Bousaïd, Harizia et Sedjrara. Par ailleurs, le secteur s'est enrichi par la réalisation d'un nouveau barrage dans la commune d'Oued El- Abtal et dont les capacités initiales fixées à 3 millions de m3 sont portées à 5 millions de m3 après de nouvelles dispositions. Si des satisfactions sont affichées par les responsables du secteur, les agriculteurs émettent quant à eux quelques regrets, convaincus que la situation peut être améliorée.

A. B.


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