Selon une source proche de la FAF, Rachid Gasmi, vice-président de la Fédération algérienne de football, pourrait se retirer de son poste au sein de la FAF et par la même occasion ne plus siéger lors des réunions du bureau fédéral. Plusieurs indices laissent apparaître un divorce entre les deux parties. À commencer par son absence lors de la réunion tenue mardi dernier alors qu'il devait y participer en raison de son importance après le sacre africain arraché par les hommes de Belmadi en terre égyptienne. Ensuite, le fait que l'ancien P-DG de la Safex eut récupéré toutes ses affaires personnelles du bureau qu'il occupait en tant que chargé des finances des clubs au siège de la FAF est un signe qui prélude le départ de ce haut cadre de l'Etat. La même source ajoute que les raisons de cet éventuel départ seraient dues à ses relations tendues avec le personnel de la FAF, avec le secrétaire général et surtout de son allié de toujours, Ammar Bahloul, qui s'est accroché avec lui au Caire lors de la phase finale de la CAN. Il se pourrait que certains membres du BF tentent de le refaire revenir sur sa décision, mais il semblerait que Gasmi tient à partir définitivement. Et l'on s'interroge si le retour de Rebbouh Haddad lors du dernier bureau fédéral n'a pas un lien direct avec l'envie de Gasmi de quitter la FAF ? Il y a beaucoup de zones d'ombre dans cette affaire en absence de communication de la part de la FAF. Par ailleurs, Nouredine Bakiri, ex-président de la Ligue de Bouira, a saisi l'opportunité de la réunion du BF pour réclamer sa réhabilitation en tant que président de cette Ligue. Bakiri a été écarté par la FAF, suite à un audit qui a décelé de graves carences dans la gestion financière de la Ligue où un directoire a été installé à cet effet. Il est vrai qu'à partir du moment où la FAF l'a dégommé de la Ligue de Bouira pour des raisons aussi graves, elle aurait dû également et logiquement l'inviter à quitter le bureau fédéral pour des raisons de déontologie.