En plus des coupures d'eau, le scénario de l'Aïd où la plupart des commerçants ne respectent pas les permanences s'est encore répété, cette année, dans plusieurs régions du pays, au premier jour de la fête du sacrifice. Ce qui a poussé certains habitants à protester, à l'exemple des citoyens de la ville de Telagh, à 50 km au sud de Sidi Bel Abbès. A Bouira, malgré les directives des services concernés, et les 1300 commerçants réquisitionnés, les citoyens ont eu du mal à faire leurs approvisionnements. C'était le cas aussi pour les pharmacies qui devaient assurer une service minimum, alors que les transports en commun, ils étaient encore plus rares, voire inexistants. Toujours dans la région centre, la wilaya de Médéa a également été touchée par le dysfonctionnement des programmes de permanences pendant les journées de l'Aïd. Dans certains quartiers, le problème de manque d'eau potable a marqué le premier jour de l'aïd, bien que des mesures ont été prises par la wilaya pour assurer la distribution d'eau sur des plages horaires plus larges que d'habitude. D'ailleurs, certains ont préféré confier leurs moutons aux abattoirs communaux où les conditions d'hygiène et de contrôle sanitaire sont assurées. Même scénario du côté Est du pays. Les constantinois se sont eux aussi plaints du manque d'eau, qui a été coupée dès 10 heures du matin, jusqu'à tard dans la soirée, dans plusieurs quartiers et cités. A Annaba, animée d'habitude en cette période estivale, la ville était pratiquement déserte, à cause de la fermeture des marchés, épiceries et boulangeries malgré les consignes de permanence annoncées. Quant à Sétif, l'approvisionnement en eau potable a connu une grande amélioration par rapport à l'an dernier. En effet, un dispositif spécial a été mis en place pour assurer la distribution d'eau, la veille et le jour de l'Aïd. Cependant, la permanence n'était pas assurée, au centre-ville du chef-lieu de wilaya, au grand dam des consommateurs. Rares sont ainsi les commerçants qui ont respecté le tableau établi par les autorités. Même constat à l'Ouest du pays. A Relizane, en dépit de la nette hausse du nombre de commerçants réquisitionnés durant les deux jours de l'Aïd el Adha, la permanence n'a pas été respectée. Un grand nombre de commerces dont des pharmacies, ont baissé rideau au premier jour de la fête de la fête dans plusieurs communes de la wilaya, malgré les mises en garde du ministère du Commerce. Tlemcen n'a pas non plus dérogé à la règle, mis à part quelques commerçants qui ont ouvert, les citoyens ont trouvé du mal pour s'approvisionner des produits de première nécessité. Le manque de transports en commun a également ouvert la voie à l'informel, notamment les chauffeurs clandestins qui ont imposé leurs prix et leurs règles dans toutes les régions de la wilaya. Cependant, les habitants de Sidi Bel Abbès, précisément de la ville de Telagh, à 50 km au sud de la wilaya, ont décidé de réagir face à la pénurie d'eau qui a pénalisé leur région. Ils ont protesté dans la rue pour interpeller les responsables, notamment ceux de la daïra, de l'APC et de l'ADE sur cette situation. De nos correspondants