Le nombre de pèlerins algériens décédés aux Lieux saints de l'islam (Arabie saoudite) depuis le début de la campagne du hadj 2019 s'est élevé à 7 morts, après le décès d'un hadji, hier à Mina, a appris l'APS auprès du chef de la délégation consulaire algérienne. Il s'agit du hadji "Jibrit Aïssa, né le 11 avril 1953, originaire d'El-Oued, décédé d'un arrêt cardiaque", a affirmé l'ambassadeur, Abdelkader Hedjazi. Le chef de la mission médicale algérienne, le Dr Mahmoud Dahmane, a affirmé que "le dossier médical du regretté, qui a rendu l'âme à l'hôpital de Hira, confirme que le défunt souffrait effectivement d'une cardiopathie". Rappelant les cas similaires enregistrés les années précédentes lors de l'accomplissement des rites du hadj, le chef de la mission médicale algérienne a noté un recul du nombre de décès pour cette année, déplorant, toutefois, le non-respect des instructions médicales par certains hadjis présentant des pathologies cardiaques — l'hypertension artérielle en particulier —, dont les complications peuvent s'avérer parfois très graves, voire mortelles. Outre le hadji décédé lundi à Mina, quatre hadjis algériens sont décédés la semaine dernière et deux autres dimanche. Ce qui porte à 7 le nombre global des pèlerins algériens décédés aux Lieux saints de l'islam. Dans un BMS, les services météo saoudiens ont annoncé des pluies orageuses et des vents forts à partir de 16h (heure locale), notant que la validité de ce bulletin s'étendra jusqu'à 23h (heure locale). Ainsi, un appel a été lancé aux hadjis pour faire preuve de prudence. APS