Le comité national pour la libération de Louisa Hanoune refuse que le cas de l'emprisonnement de la SG du PT soit lié aux autres responsables de l'Etat accusés dans la même affaire. Le comité rejette, en effet, dans un communiqué, ce qu'il a qualifié de "tentatives sournoises" de lier "le cas de la secrétaire générale du PT" à celui "des responsables de l'Etat qui ont exercé de hautes fonctions dans le cadre du même système". Confirmant que le procès est prévu le 23 septembre prochain, le comité, que préside Mme Zohra Drif-Bitat, ajoute que la SG du PT est une responsable "politique qui a toujours agi publiquement et à visage découvert pour des solutions nationales conformes au programme de son parti", soulignant que "Mme Louisa Hanoune est emprisonnée exclusivement pour ses positions et activités politiques, et que pour ces mêmes raisons elle n'aurait jamais dû être emprisonnée". "Maintenant que son procès est fixé pour le 23 septembre prochain, nous considérons que le seul verdict conforme aux principes de la démocratie qu'on puisse attendre de ce procès est la relaxe." Sur un autre volet, le comité a condamné "énergiquement l'incarcération de Karim Tabbou, coordinateur du parti UDS, emprisonné pour ses positions politiques après Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, intervenu le 9 mai dernier". "Il s'agit bel et bien d'une criminalisation de l'action politique dans le but de faire reculer la révolution populaire", accuse le comité, ajoutant que cette "arrestation constitue une escalade dangereuse dans le tournant politique entamé le 9 mai, lequel a ouvert le bal aux dizaines d'arrestations arbitraires, dont celle du moudjahid Lakhdar Bouregâa et de Samira Messouci". Un rassemblement de solidarité avec Louisa Hanoune est prévu le mercredi 18 septembre 2019 à 11h au siège national du Parti des travailleurs, informe le comité.