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À tout jamais…
18e partie
Publié dans Liberté le 18 - 09 - 2019

Résumé : Kamélia ne voit plus Idir mais Riad, et lui parle en larmes. Pendant un court instant, elle s'est crue avec lui. Idir lui donne un mouchoir et propose de la raccompagner. Il veut en savoir plus sur Riad.
Kamélia s'adosse à la porte, après l'avoir ouverte et fermée en faisant le moins de bruit possible. Elle écoute les bruits du palier. Seul le silence lui répond. En fait, elle n'entend que les battements sourds de son cœur.
Elle retire ses chaussures et sa veste avant d'aller à la salle de bain. Le reflet que renvoie la glace la fait presque sourire. Elle a les joues en feu, les yeux brillants par les émotions qui la secouent. Elle n'en revient pas d'avoir osé dîner avec un inconnu.
"En fait, on était appelés à se rencontrer, se dit elle. Je l'avais déjà vu dans mon rêve. Et puis, il semble être quelqu'un de bien. Tout s'était bien passé jusqu'au moment où je l'ai pris pour Riad. Il doit me prendre pour une folle. Je crois que j'ai tout gâché."
Elle se dit que demain il ne cherchera plus après elle. Elle doit se faire une raison définitivement. Le bonheur n'est pas pour elle. Se rappelant l'heure avancée, elle décide d'aller dormir. Elle aurait volontiers pris une douche mais elle est trop fatiguée. Une fois qu'elle a troqué ses vêtements pour son pyjama, elle se glisse dans son lit. La fatigue a raison d'elle. Dès qu'elle pose la tête sur son oreiller, elle s'endort.
Le matin, c'est le bruit du quartier qui la réveille. Son réveil n'a pas sonné. Elle se lève complètement paniquée. Le temps de prendre une douche et de se préparer, elle va au travail. Tous ont remarqué son retard. Elle se met au travail. Nawel vient la voir.
-Ma chère, comment vas-tu ? J'ai appelé plusieurs fois hier soir, dit-elle. Tu ne répondais pas. Je me suis inquiétée.
-Je vais bien. Pour ce qui est du téléphone, il est déchargé. Quant au fixe, il est en dérangement, conclut-elle, sans la regarder. Je verrai ça ce soir. Nawel, j'ai beaucoup de travail. On se verra à la pause-déjeuner si tu veux.
-Oui, avec plaisir.
Mais à peine que son amie est sortie qu'Idir vient frapper à la porte de son bureau. Il entre sans y être invité.
-Bonjour, ça va ?
-Oui, oui, répond-elle tout continuant à saisir un document. Et vous ?
Idir s'assoit en face d'elle.
-Franchement, j'ai mal dormi, avoue-t-il. Je me posais des questions sur Riad, sur vous, sur les deux femmes que j'ai vues hier.
-Deux femmes ?, reprend-elle.
-Oui, deux femmes en une, insiste-t-il.
En l'espace de quelques heures, je vous ai vue souriante, presque artificielle, et parfois, si triste que j'en ai eu le cœur fendu.
D'une voix enrouée, elle lui répond :
-Vous m'avez percée à jour. Mes sourires et ma joie de vivre sont faux. La vie m'a donné plus de raisons de pleurer que d'être heureuse. Je crois que je suis destinée à être malheureuse, c'est tout.

(À SUIVRE)
T. M.
[email protected]
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