Sept manuscrits, datant environ des XVIe et XVIIe siècles, ont été achetés récemment par la Bibliothèque nationale d'Algérie à des particuliers dans le cadre de la politique de collecte, de conservation et de communication, manuscrits destinés aux chercheurs et spécialistes. Ces ouvrages sont constitués d'un Essai d'explication du Coran, par Abderahmane Ben Mohamed Makhlouf Thaâlibi, d'un Commentaire sur la théologie, par Ali Ben Ali El Boukhari, d'un manuscrit incomplet sur le même thème et de quatre autres portant sur la philosophie, la grammaire et la théologie, émanant de spécialistes différents. Une étude philosophique et logique de Chems Eddine Ben Mohamed El Attab El Khasradji, une recherche sur la rhétorique de Ibn Malek, rédigée par Abou Mohamed Abdellah Djamel Eddine, ainsi qu'une investigation sur la théologie, d'un auteur inconnu, font également partie de ces écrits anciens. Le coût total de ces manuscrits est de l'ordre de 240 000 DA, soit 140 000 DA pour les quatre premiers ouvrages et 100 000 pour les trois derniers, le tout versé aux détenteurs, des nationaux, de ces véritables trésors culturels que les sociétés algérienne, maghrébine et africaine ont produits jadis. Ces supports s'adjoignent, ainsi, aux 3 868 volumes de manuscrits en langue arabe, turque, perse, amazigh et latin conservés à la Bibliothèque nationale et dont le plus ancien est un fragment du Coran sur parchemin, en caractères koufi, situé entre les VIIIe et IXe siècles.