"Avec ce score appréciable de 2-0 assuré au match aller, la qualification est dans nos cordes", a estimé l'entraîneur des Canaris. Après avoir vécu un véritable cauchemar, mardi soir, avec cette véritable déroute concédée à domicile face au CRB (3-0), la JSK s'est envolée comme convenu, hier matin, vers la Guinée avec un moral dans les chaussettes. Ceci dit, les dirigeants kabyles tentent de faire contre mauvaise fortune bon cœur et semblent décidés à remettre de l'ordre dans la maison pour tenter de sauver les meubles en attendant d'y voir plus clair dans les jours à venir. Après avoir passé la nuit dans leur retraite habituelle de l'hôtel l'Hirondelle de Bordj El-Kiffan, les camarades de Nabil Saâdou ont regagné, hier matin, l'aéroport international Houari-Boumediene pour s'envoler en direction de Paris et s'astreindre à une escale de quelques heures suivie d'un autre vol Paris-Conakry, d'une durée de sept heures, pour atterrir vers 19h dans la capitale guinéenne. Sur place, les joueurs kabyles, quoique handicapés par l'absence de leur deux attaquants Banouh et Juma, blessés, devaient profiter, dès leur arrivée hier soir à Conakry, d'une courte séance de décrassage pour se dégourdir les jambes après un aussi long périple et devraient bénéficier d'une seule et dernière séance d'entraînement, cet après-midi, sur le terrain principal du stade du 28-Septembre pour tenter d'affûter leurs armes avant la chaude empoignade programmée pour demain à 16h (heure locale, soit 17h heure algérienne). "En football, il faut savoir oublier au plus vite une défaite et se remettre en cause pour se ressaisir, et l'essentiel est de bien préparer ce match retour contre Horoya pour faire preuve d'orgueil et de combativité afin de revenir avec la qualification", s'est contenté de déclarer le président de la JSK, Chérif Mellal, sur les ondes de la Chaîne II. De son côté, l'entraîneur en chef de la JSK, Hubert Velud, a estimé que "la JSK doit oublier au plus vite cette défaite face CRB et nous avons tout intérêt à nous remobiliser au maximum pour bien préparer ce match retour contre Horoya, car avec ce score appréciable de 2-0 assuré au match aller, la qualification est dans nos cordes même si, en Afrique, d'autres considérations extrasportives peuvent influer sur le résultat d'un match". À ce propos, les dirigeants de la JSK redoutent fortement les jeux de coulisses qui entourent déjà ce match retour en terre guinéenne, surtout lorsqu'on rappellera que le président milliardaire de Horoya, Mamadou Antonio Souaré, est aussi président de la Fédération guinéenne de football et membre influent de la CAF. Sinon comment expliquer que le sieur Souaré promette la guerre à la JSK qui avait pourtant chaleureusement accueilli la délégation guinéenne à Alger puis à Tizi Ouzou, et que les arbitres marocains initialement désignés pour diriger cette rencontre aient été curieusement remplacés, depuis la semaine passée, par un quatuor burkinabé. Pis encore, l'arbitre principal Just Ephrem Zio vient d'être encore dégommé au profit de son… 4e arbitre Jean Ouattara, alors le commissaire de match malien Ibrahima Sangara a été, lui aussi, remplacé, ces derniers jours, par la CAF, par son compatriote Moussa Kanouté pour des raisons obscures !?