Le premier responsable précisera qu'au niveau de son groupe, la production actuelle a atteint les 20 millions de tonnes de ciment par an, contre 12 millions de tonnes en moyenne pour les années précédentes. "Le marché algérien est couvert à 100%, je peux même assurer que nous avons une surproduction et que nous sommes en train d'exporter le produit vers d'autres pays. Je tiens à signaler que toutes les nouvelles constructions qui ont été réalisées et qui se font actuellement à Constantine et dans les wilayas avoisinantes telles que Jijel et Mila utilisent le ciment du groupe Gica", a affirmé Mostafa Kebbous, président-directeur général de la SCHB en marge d'une journée technique intitulée "Les ciments en Algérie ; enjeux et perspectives" organisée par la société des ciments de Hamma-Bouziane de Constantine, en collaboration avec le conseil de l'ordre des architectes et le Syndicat national des ingénieurs agréés en génie civil et bâtiment. Le premier responsable de Gica précisera pour la circonstance qu'au niveau de son groupe, la production actuelle a atteint les 20 millions de tonnes de ciment par an, contre 12 millions de tonnes en moyenne pour les années précédentes, alors qu'au niveau national, la production de ciment avoisine 40 millions de tonnes par an. Le but de cette journée technique, toujours selon le même responsable, est purement économique : "Nous voulons faire connaître notre nouveau produit aux clients, dont le simple citoyen. Il s'agit du ciment 52,5 Portland de la classe de résistance 52,5 N. Son domaine d'application est la préfabrication des bétons nécessitant des délais de décoffrage courts. Il est la solution performante pour les grands travaux requérant une haute résistance et est couramment utilisé dans le béton de bâtiment et de génie civil ou d'ouvrages d'art. Nous avons testé ce nouveau produit dans nos laboratoires et même dans des laboratoires étrangers et ils étaient tous satisfaits, il est performant. Aussi, nous sommes en phase de la commercialisation de ce produit." Par ailleurs, et dans le but de préserver l'environnement contre les impacts négatifs du ciment, M. Kebbous fera savoir qu'un nouveau projet d'incinération des déchets sera lancé l'année prochaine, en collaboration avec la direction de l'environnement. Selon lui, "ce projet s'assigne les objectifs de diminution de la consommation de l'énergie, la préservation de l'environnement et la création de postes d'emplois à des centaines de jeunes". En ce qui concerne le groupe Gica, le PDG affirme que la cimenterie a atteint 85% des objectifs tracés : "La crise économique n'a pas eu d'impact négatif sur le groupe, c'est pourquoi nous n'avons pas enregistré de recul dans la production." Cette journée est dédiée, selon les organisateurs, aux décideurs, prescripteurs, entreprises du secteur du bâtiment, bureaux d'études, cimentiers, chercheurs universitaires, collectivités locales et associations professionnelles. Plusieurs communications portant sur "la contribution à l'étude de ségrégation du béton par les ultrasons", "ciments : exigences contractuelles", "les ciments verts, une solution pour un cadre bâti soutenable", "présentation des produits ciments de la SCHB, le ciment CEM.I.A 52,5" et "l'évolution de la recherche scientifique sur les ciments Gica" ont été présentées par des docteurs, maîtres de conférence à l'université de Constantine et de Jijel, et des ingénieurs. Des débats et synthèses ont été également au menu de cette journée technique. Rappelons qu'une convention de partenariat et de coopération a été signée entre l'université Salah-Boubnider (Constantine 3) et la société des ciments Hamma-Bouziane (SCHB), filiale du groupe public Gica, portant sur les échanges dans le domaine de la formation et l'exploitation des travaux de la recherche scientifique. Il convient de signaler que la même entreprise a déjà assuré un encadrement de près de 100 chercheurs des universités de Constantine dans les spécialités techniques, la mécanique, la maintenance industrielle et l'automatisme.