L'Autorité nationale indépendante des élections (Anie) a entrepris sa campagne pour le scrutin présidentiel annoncé pour le 12 décembre. Elle a érigé ses premiers panneaux publicitaires dans les lieux publics et dans les espaces réservés à l'affichage le long des routes et des autoroutes. Une activité normale pour une instance du genre. Mais là où il y a un hic, c'est lorsque l'Anie choisit d'illustrer sa campagne pour l'élection présidentielle par une manifestation du "hirak" qui, lui, se mobilise chaque vendredi, depuis le 22 février dernier, contre le processus électoral.