Le feuilleton du relogement des résidents de la cité Mabrouka à Aïn Bessam a connu dernièrement une nouvelle tournure avec l'entrée en vigueur de la décision d'évacuation des immeubles que se sont attelées à mettre à exécution les forces de l'ordre qui se sont rendues, mardi dernier, dans ce quartier en compagnie d'un huissier de justice. En effet, outre le problème soulevé par des familles nombreuses, relatif aux dimensions des logements qui leur ont été attribués dans le cadre de l'opération de relogement, neuf familles, qui ne seraient pas concernées par la mesure, sont carrément menacées d'expulsion, à en croire un père de famille. Les négociations avec les émissaires n'ayant pas abouti à une solution, une délégation s'est instantanément adressée au procureur de la République dans l'espoir de la faire revenir sur sa décision, faisant valoir leur indigence et le sort fatal qui leur sera réservé. Mais, c'est peine perdue puisque seul un ultimatum de trois jours est accordé aux familles en question pour quitter la cité qui sera vraisemblablement démolie pour cause de précarité. Renseignement pris auprès du SG par intérim de la commune, il se trouve que ces familles, qui risquent de se retrouver sans toit, ne seraient pas des propriétaires authentiques et que certaines d'entre elles auraient même décliné leur relogement pour cause d'espace. SLIMANE ALLOUCHE