Projet n Le site du centre de transit sera aménagé en infrastructures publiques, dont un marché. En outre, les communes de Bab El-Oued et de La Casbah bénéficieront chacune de 100 logements sociaux. L'opération d'évacuation du centre de transit «Dijon» de Bab El- Oued, où résident près de 45 familles, a débuté hier. «15 familles seront relogées aujourd'hui dans leurs habitations qui ont fait l'objet de travaux de restauration après le séisme de 2003», a expliqué, hier, le wali délégué auprès de la circonscription administrative de Bab El-Oued, Saïd Meziane, avant d'ajouter : «Ces familles refusaient d'évacuer le centre, en dépit de la restauration de leurs habitations depuis 2005.» S'agissant des habitants du quartier de Bab El-Oued qui résident dans le centre, M. Meziane a indiqué que «ces derniers seront pris en charge dans les plus brefs délais», soulignant que «leurs dossiers seront étudiés au cas par cas et les familles prioritaires seront relogées». «L'opération d'expulsion des familles qui résident au niveau du centre et qui viennent de différentes communes, commencera dès mercredi», a-t-il fait observer. Le responsable a soutenu que «le site du centre de transit sera aménagé en infrastructures publiques, dont un marché», avant d'annoncer que «les communes de Bab El -Oued et de La Casbah bénéficieront chacune de 100 logements sociaux, outre un quota de 60 logements sociaux qui sera affecté à la commune de Oued Koreïche, qui s'ajoutent aux 60 unités qui avaient été attribuées récemment». Au niveau du centre de transit, la force publique s'attelait à mettre à exécution l'ordre d'expulsion des familles dont les habitations ont été restaurées, alors que certaines refusaient de quitter le centre affirmant qu'elles «ne possèdent pas de logement». Les résidents du centre, qui vivent dans des conditions très difficiles, notamment du fait de l'insalubrité des lieux, ont demandé aux autorités publiques «de résoudre tous leurs problèmes dans les plus brefs délais». Un groupe de jeunes de Bab El-Oued, installés depuis quelques mois avec leurs familles au niveau du centre, ont déclaré qu'ils «accepteront toutes les solutions que leur proposeront les autorités, après les enquêtes d'usage». Ce centre temporaire avait été ouvert en 2003, après le séisme du 21 mai 2003.