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À tout jamais…
45e partie
Publié dans Liberté le 27 - 10 - 2019

Résumé : Nadia, la belle-sœur de Kamélia, surprend une discussion entre deux femmes qui travaillent pour ses parents. Elles disent du mal d'elle et vont jusqu'à l'accuser de sorcellerie. Nadia s'empresse de tout rapporter à sa mère qui ne reconnaît plus son fils. Il les a mis devant le fait accompli. Elle en est malade de déception et de colère contenue.
-Yemma, où vas-tu comme ça ?
Idir a vite senti le roussi. Dès son entrée, avec Kamélia, il les a vus détourner la tête. Il a abandonné sa femme pour rattraper sa mère dans les escaliers qui mènent aux chambres.
-Je vais ranger mes affaires, dit Sadjia. Nous partons d'ici. J'appellerais ton père pour qu'il trouve un taxi ou même un clandestin pour nous ramener à la maison.
-Mais qu'est-ce qui te prend ? Nous devions déjeuner ensemble. C'est vrai qu'on a un peu de retard, mais pas de quoi te rendre furieuse.
-Tu sais très bien ce qui me rend furieuse. Qu'as-tu fait de ta vie ? Comment as-tu pu nous mettre devant le fait accompli ? Sais-tu que le rêve de toute mère, quelle que soit sa nationalité, sa religion, est de marier ses enfants. Et surtout ses fils. Ton père et moi on ne s'attendait pas à ce que tu nous fasses un coup pareil.
-Baba l'a bien pris, se défend Idir. Il a bien compris que c'est pour éviter toute influence négative que j'ai gardé secret mon mariage.
-Allah ibarek.
-Je savais que si je parlais mariage, tu voudrais une fille de la famille ou une de tes connaissances, poursuit-il. Je ne voulais pas me disputer avec toi. Yemma, je t'en prie, reste. Je ne veux pas que tu partes fâchée. Si tu prends le temps de discuter et de connaître un peu mieux Kamélia, je sais que tu vas l'adorer.
-On dit qu'elle est maléfique.
-Yemma, tous ceux qui disent du mal d'elle sont tout simplement jaloux. Elle est belle, intelligente, respectueuse et elle sait tenir un foyer. Si vous restez, tu pourras la voir à l'œuvre, insiste Idir. Je te jure que tu n'aurais pu me trouver mieux. Crois-moi, elle fait mon bonheur. Je voudrais que ma famille le partage avec moi. Je t'en prie, yemma.
Sadjia secoue la tête.
-Quand tu me parles comme ça, je retrouve mon fils, celui qui se confiait à moi, qui me demandait conseil, dit-elle. J'étais habituée à ce que tu ne fasses rien sans m'en parler.
-Yemma, je me suis fiancé une fois avec ta bénédiction. Tu as choisi celle qui allait être ma femme. Tu as tout organisé comme tu le voulais. Au final, c'était une chipie. Rappelle-toi, murmure-t-il. J'ai frôlé la dépression à notre rupture. Rappelle-toi pourquoi j'ai tout quitté.
-Je ne pouvais pas savoir, wlidi.
-Je sais. C'est pourquoi cette fois j'ai voulu faire les choses à ma manière, insiste-t-il. Sauf si tu veux ma mort.
-B3id charr, wlidi. Lala, ne crois pas que je te veuille du mal. Moi aussi, je veux te voir heureux, affirme Sadjia en soupirant. Pardonne-moi. Tu sais combien je tiens aux traditions et coutumes. Je ne m'attendais pas à ce que tu te maries comme ça.
-Yemma, si vous voulez faire partie de nos vies, Allah ibarek. Je ne veux pas que ma femme soit rejetée. J'ai juré de la rendre heureuse. Je ne tolérerai pas qu'on touche à un seul de ses cheveux. Est-ce que tu es prête à revenir à de meilleurs sentiments ? Car il n'y a que toi qui fais des problèmes. Mon père n'a rien dit.
-Alors celui-là, il va m'entendre.
(À SUIVRE)
T. M.
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