Le bilan de la SSPA-le Doyen fait ressortir aussi une masse salariale de 85 milliards, soit 80% du budget de 2019 évalué à 123 milliards. Le déficit de la société SSPA-MCA a atteint plus de 150 milliards de centimes. C'est ce que révèle un rapport du commissaire aux comptes du club qui a été présenté lundi, lors de la réunion des actionnaires de la société. Ce déficit est dû notamment à une masse salariale pénalisante qui représente 80% (85 milliards de centimes) du budget de 2019, évalué à 123 milliards de centimes. Du coup, comme le prévoit le code du commerce, les actionnaires ont été invités à voter pour le maintien de la société ou sa mise en faillite. C'est la première option qui a été bien entendu votée à l'unanimité, mais avec des recommandations strictes adressées au président du conseil d'administration, Achour Betrouni, de revoir sa politique, notamment en matière de rémunération. La solution qui consiste à augmenter le capital du club via les fonds de la société mère Sonatrach a été écartée par les actionnaires. La SSPA a désormais deux ans pour redresser la barre et résorber ce déficit sous peine de déclarer faillite. Achour Betrouni s'est engagé à le faire, mais il a fait remarquer à l'assistance que les salaires accordés ces derniers temps par les dirigeants du MCA, soit avant son arrivée, sont faramineux. Il a cité l'exemple de la nouvelle recrue Rebaï, qui perçoit un salaire de 300 millions et qui a bénéficié d'une avance de quatre mois, soit 1,2 milliard, sans oublier le payement de sa lettre de libération (4 milliards) au profit de son ancien club, l'ESS. Le budget 2019 présenté par l'ancienne direction a été évalué à 123 milliards, alors que les ressources se limitent à 60 milliards, ce qui a augmenté le déficit. Le commissaire aux comptes a relevé également que les catégories jeunes du MCA ne bénéficient que de 5 milliards de budget sur les 123 milliards. Lors de la dernière réunion du bureau fédéral de la FAF, le président de la DNCG, Réda Abdouch, a dressé un premier bilan où il a révélé que 31 clubs sur les 32 formant les deux Ligues 1 et 2 professionnelles sont déficitaires.