Le ministère de l'Industrie et des Mines est actuellement en négociation avec 4 constructeurs automobiles pour une révision à la hausse du taux d'intégration dans la fabrication des véhicules en Algérie. Il s'agit de Volkswagen, de Peugeot, de Kia et de Renault. Il est en effet question de porter le taux d'intégration à 15% au bout de la 3e année d'activité et à 40% après la 5e année, tel que le stipule la réglementation. Actuellement, la tutelle est en train d'assainir les dossiers pour leur conformité avec le cahier des charges et d'examiner la possibilité de leur accorder les autorisations d'importation de kits CKD/SKD. Le cas de l'entreprise de montage automobile Renault Algérie "ne présente pas de problème particulier et le dossier se présente de façon très conforme", relève la ministre. Les nombreux avantages accordés par l'Etat en matière d'exonérations fiscales et de droits de douanes, rappelle-t-elle, doivent se traduire par "une plus grande intégration nationale, générant de la croissance et de la création d'emplois, ainsi qu'un développement du tissu de sous-traitants locaux".