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Le Club des magistrats : "Un acte sauvage"
Répression des juges
Publié dans Liberté le 04 - 11 - 2019

L'organisation appelle le Syndicat national des magistrats à adopter "une action de recrudescence" pour "préserver la dignité des juges".

Le Club des magistrats algériens a violemment critiqué l'intervention des gendarmes pour réprimer des juges à Oran. Dans un communiqué signé par son président, Saâdeddine Marzoug, cette organisation en attente d'agrément rappelle que ce qui a été fait "ne s'est jamais produit même dans les dictatures" les plus autoritaires. Cet acte est "honteux", indique encore le communiqué qui estime que cette action du pouvoir confirme la "gestion narcissique" du ministère de la Justice et le caractère "omnipotent" du pouvoir exécutif. Ce qu'a fait le pouvoir est "un acte sauvage", fulmine encore le Club des magistrats, qui appelle les Algériens à la solidarité pour des magistrats qui ne veulent que "s'affranchir" d'un pouvoir "omnipotent". Pour faire face à cette situation, le Club des magistrats demande à ses "collègues" et confrères du Syndicat national des magistrats d'adopter "une action de recrudescence" qui "préserve la dignité des juges". Les déclarations du ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement à propos des juges ne sont pas passées inaperçues. Le Club des magistrats a vivement réagi en dénonçant des propos "qui entrent dans le cadre de la solidarité d'un pouvoir exécutif qui se trouve dans une situation désespérée devant des juges libres". Pour le président du Club des magistrats, Saâdeddine Marzoug, les déclarations de Hassan Rabhi sont "inacceptables" et il demande au ministre de "s'occuper" de son secteur. Le Club des magistrats algériens "s'offusque des déclarations prononcées par le porte-parole d'un gouvernement illégitime, refusé par la population et désigné par les forces extraconstitutionnelles, et lui conseille de s'occuper de son secteur qui a tant besoin de réformes radicales susceptibles de lever les obstacles qui empêchent la liberté de la presse, de libérer les journalistes des contraintes, d'apurer le secteur de la corruption qui le gangrène et de réhabiliter le journaliste pour lui permettre de se consacrer à la diffusion de l'information crédible et de participer à la construction de l'esprit critique", note le document. Pour ce groupe de magistrats, les déclarations du ministre concernant le taux de suivi de la grève sont fausses. Le Club des magistrats confirme que "l'ensemble des juges des cours du pays, de la Cour suprême et du Conseil d'Etat ont participé, dans la deuxième semaine consécutive, au boycott de l'activité judiciaire, en concertation avec le Syndicat national des magistrats. Le porte-parole d'un gouvernement, dont certains membres font l'objet de soupçons de corruption, doit vérifier ses informations avant de les énoncer". Selon le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, le taux de suivi de la grève des magistrats n'était pas important. Ce que démentent les juges.

Ali Boukhlef


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