Les parents d'élèves n'ont cessé d'attirer l'attention des autorités concernées sur l'état déplorable de cet établissement, d'autant que durant l'année précédente, un incident de ce genre s'est déjà produit. Une grande panique a gagné les chérubins qui se trouvaient durant la matinée de mardi à l'école El-Ghazali, au centre-ville de Skikda, suite à un effondrement partiel du balcon qui donne sur les salles de cours au deuxième étage de cette école vétuste. Cette ville a été durement éprouvée depuis 24 heures par des pluies diluviennes et des rafales de vents d'une rare violence. Un enseignant qui était en classe au moment de l'incident nous relatera que le bruit de l'effondrement d'une partie de ce balcon a créé une grande panique surtout chez les élèves. Les enseignants ont su maîtriser cette peur avant de faire sortir les élèves doucement pour ne pas provoquer d'autres effondrements. Des parents d'élèves n'ont cessé d'attirer l'attention des autorités concernées sur l'état déplorable de cet établissement scolaire, d'autant que durant l'année scolaire précédente un incident de ce genre s'est déjà produit dans cette école qui a connu des dégradations d'une partie d'un balcon desservant les salles de cours se trouvant dans la partie est de cette école. Des enseignants décriront l'état général de cet établissement scolaire comme vétuste et très dégradé, les murs fissurés, l'humidité et les odeurs de moisissures étouffantes et des escaliers fragiles. C'est la fermeture de cette école qui est fortement conseillée pour opérer de gros travaux de confortement, sinon c'est une école de remplacement qu'il faut, vu le coût que ce genre de travaux engendre. Il va sans dire que la grande majorité des écoles de cette wilaya est dans un état déplorable qui a nécessité une enveloppe de plus 68 milliards de centimes, attribuée en 2018 dans le programme FCCL pour toucher 160 écoles pour divers travaux, notamment l'étanchéité, les clôtures, les sanitaires, alors que plusieurs autres écoles sont sur la liste d'attente pour des travaux de confortement. A. Boukarine