On croit savoir, selon une source digne de foi, que le président du CSA/ESS, Fahd Helfaya, a officiellement reçu la notification des services compétents où l'enquête d'habilitation s'est avérée négative, du coup, il ne peut pas avoir l'agrément et son élection devient de facto illégitime. Face à cette situation, les autorités locales sont obligées de refaire de nouvelles élections afin de doter le club d'une nouvelle équipe dirigeante légitime. La question, par ailleurs, qui taraude l'esprit des supporters et des connaisseurs du football est la suivante : est-ce que toutes les correspondances signées précédemment par Helfaya sont valables ? Du moment qu'il n'a jamais eu d'agrément, tous les documents signés deviennent caducs. Une situation inédite que le club doit régler au plus vite pour éviter d'autres problèmes d'ordre juridique. Helfaya a entrepris des contacts avec certaines parties du club pour tenter de récupérer l'argent cash qu'il a payé de ses propres fonds, estimé, selon nos sources, à près de 9 milliards de centimes. Il a rencontré ce jeudi Abdelhakim Serrar pour trouver une solution à ce problème. Ce dernier s'est engagé à l'aider pour récupérer son argent, car il est candidat pour la présidence du conseil d'administration. Il animera demain une conférence de presse pour expliquer sa démarche et son plan d'action. Rachid Djeroudi, membre du conseil d'administration et représentant au sein du CSA, provoquera une assemblée générale extraordinaire avec les autres membres du CA pour élire le futur successeur de Azzedine Arab, l'ancien président Serrar est le seul candidat à ce poste. Dès son intronisation, il placera, selon nos sources, Brahim Larbaoui au poste de président du CSA/ESS à la place de Helfaya dont la mission à la tête de l'Entente s'est terminée ce week-end.