Interpellé avant-hier samedi à l'occasion de la répression qui a frappé des manifestants hostiles à l'élection présidentielle, l'un des porte-drapeaux du hirak oranais, Bendiar Maâmmar, a été présenté hier devant le procureur de la République près le tribunal correctionnel de Cité Djamel pour port d'arme prohibée. L'arme en question est un cutter dont le prévenu affirme se servir pour couper les bandes adhésives qui maintiennent ensemble les hampes sur lesquelles les drapeaux algérien et palestinien sont accrochés. Le jeune homme a été remis en liberté en attendant de comparaître en citation directe le 25 novembre. S. Ould Ali