Forcément satisfait du très bon début de saison de "son" Mouloudia, le manager général Zoubir Ouasti est conscient que "la suite sera dure à assumer", mais demeure convaincu que l'actuelle direction pourrait faire encore beaucoup mieux si elle disposait davantage de moyens financiers. "Ce que nous avons accompli relève de l'exceptionnel. Recruter, monter une équipe et la manager sans argent ou presque, ce n'est pas mission aisée. Bien au contraire. Grâce à Dieu, puis à la volonté et au dévouement des actuels dirigeants, le Mouloudia est sur le podium", dira Zoubir Ouasti. Et d'enchaîner : "Avec Cherif El-Ouazzani, Boubaker Radjaâ, Baroudi Bellellou et moi-même, l'entente est parfaite. Les missions de chacun sont clairement définies. Nous nous concertons beaucoup, tout le temps. De là commence la réussite de l'équipe professionnelle. Les staffs technique et médical fournissent en parallèle de gros efforts pour atteindre les objectifs ciblés. Tout cela a créé un climat de sérénité et de confiance qui s'est répercuté positivement sur l'état d'esprit du groupe de joueurs dont nous avons la charge. Les résultats ont dès lors suivi avec plus ou moins de régularité". Nourrissant toujours autant de regrets pour l'amère défaite concédée à domicile face au Paradou alors que le Mouloudia avait pratiquement réussi sa mi-temps la plus aboutie, l'ancien défenseur central du MCO, du CRB et de l'UDMAn, entre autres, espère, du reste, que "les problèmes financiers connaîtront leur fin à l'arrivée d'une entreprise étatique d'envergure". "Au Mouloudia d'Oran, nous manquons d'argent. Nous, les dirigeants, faisons le maximum pour trouver les ressources nécessaires au bon fonctionnement du club. Mais il est urgent que l'Etat tienne ses engagements pour ce qui a trait à la reprise de la SSPA-MCO par une grande société. Il y va de la pérennité de ce grand club", soulignera Zoubir Ouasti. Rachid BELARBI