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Les lendemains incertains des candidats malheureux
Après l'élection présidentielle du 12 décembre
Publié dans Liberté le 29 - 12 - 2019

Benflis démissionnaire, Bengrina en stand-by et Mihoubi en butte à des dissensions internes, le moins qu'on puisse dire est que les lendemains de la présidentielle du 12 décembre sont sans appel pour les candidats malheureux à la présidentielle. Ali Benflis a annoncé, hier, sa démission de la présidence de Talaie El-Houriat dont il est à la tête depuis 2015. "C'est avec des sentiments sincères que je remets mon mandat de président de Talaie El-Houriat au comité central en sa qualité d'instance souveraine au congrès de notre parti", a précisé l'ancien chef de gouvernement dans une allocution prononcée lors des travaux de la session extraordinaire du comité central du parti.
Même s'il est fait état de la pérennité de la formation politique avec en point de mire la préparation du congrès, prévu avant le 13 juin 2020, il ne fait aucun doute que le départ de Benflis va sérieusement impacter Talaie El-Houriat, lui qui incarnait parfaitement le profil de l'homme-parti. En effet, ne disposant que de peu d'ancrage populaire (il s'est classé troisième à la présidentielle avec 10,55% des voix), le parti peine à être représentatif et nombre de ses cadres de la première heure avaient préféré jeter l'éponge devant la prise de pouvoir de Benflis.
La rue qui l'accuse d'avoir cautionné quelque part le scrutin imposé par les tenants du pouvoir ne peut que se réjouir de le voir quitter la scène politique. L'autre parti qui se retrouve en difficulté est celui du candidat Mihoubi au cœur d'une bataille disciplinaire. Le 22 décembre dernier, le Rassemblement national démocratique (RND) a annoncé la convocation de quatre membres du conseil national devant la commission nationale de discipline.
Il s'agit de l'ancien porte-parole du parti, Seddik Chiheb, d'Amira Slim, députée de la diaspora zone 3 Tunis, et de Hakim Berri et Lyès Bechiche. "Après discussion des dossiers accompagnés des preuves et des décisions de gel des activités des concernés, la commission nationale de discipline a décidé de convoquer les intéressés dans les délais fixés par la loi afin qu'ils répondent aux accusations portées à leur encontre", rapportait le communiqué publié sur la page officielle du RND sur Facebook.
En juin dernier, Seddik Chiheb n'avait pas hésité à traiter le SG par intérim du parti d'"usurpateur qui se prévaut du soutien de l'institution militaire". Donné un certain temps comme le favori des décideurs, Mihoubi, et outre ses problèmes partisans en interne, pourrait faire face à certains dossiers litigieux en relation avec son passage à la tête du ministère de la Culture.
L'autre grand perdant de cette élection est l'islamo-conservateur Abdelkader Bengrina qui, lors d'une conférence de presse post-12 décembre, avait indiqué qu'il demanderait son retrait de la tête du mouvement El-Bina. Il a réitéré, le 20 décembre, sa demande à être exempté de ses responsabilités à la tête du parti, lors de son intervention aux travaux du conseil consultatif d'El-Bina. Bengrina a déploré de n'être pas parvenu à atteindre son objectif lors de la présidentielle.
De son côté, pointé à la dernière place avec 6,67% de voix recueillies, le président du Front El-Moustakbal, Abdelaziz Belaïd, ne s'est pas encore prononcé sur son avenir politique. Tous ces hommes, candidats malheureux, partagent une participation à une élection rejetée par le peuple, s'attirant la colère des Algériens et du hirak et mettant ainsi en péril la cohésion de leurs propres partis politiques.

Saïd OUSSAD


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