Résumé : Nawel prévient son amie que Tewfik a partagé des photos d'eux. Elle est sous le choc en les voyant. Elle décide ne pas les montrer à ses parents. Mais sa mère a remarqué ses larmes. Elle fouille dans son téléphone et tombe sur les photos. Fathma les montre à Moh. Ce dernier a une crise cardiaque et décède sur le coup… -Ce n'est pas possible ! Je n'arrive pas à y croire ! C'est arrivé si vite ! Je n'ai même pas eu le temps de lui dire combien je l'aime ! Combien je regrettais d'être la source de ses soucis ! Kamélia ne cesse de pleurer. Sa mère, sa famille et leurs amis ont beau tenté de la calmer, rien n'y fait. Moh a été enterré le lendemain. La triste nouvelle s'est répandue rapidement et ils ont été nombreux à venir à son enterrement. Il était connu et apprécié de tous. Tous le regrettent et le pleurent. Ils ne peuvent que comprendre le chagrin de Kamélia à qui la vie semble s'être arrêtée. Elle n'écoute que son cœur brisé. Elle ne s'occupe plus de son fils. Fathma s'en serait occupée s'il n'y avait pas autant de visiteurs qui tenaient à leur présenter leurs condoléances. La seule personne en qui elle a confiance est Rosa. Elle lui demande de ne pas le quitter des yeux. Sachant Tewfik au village, elle craint qu'il n'ait envie de venir voir son "fils". Plus que jamais, elle ressent le vide laissé par Moh. Il était le seul à pouvoir les protéger. - El baraka fikoum Fathma, votre mari était quelqu'un de bien qu'on va tous regretter. - Oui, c'est vrai ! Il était le calme, la tolérance et la gentillesse personnifiés, reconnaît-elle, en essuyant les larmes qui l'aveuglent. J'étais le feu et il était l'eau glacée ! Allah yerehmek ya Moh. J'espère qu'il se trouve au paradis ! - Oui, c'était quelqu'un de bien ! Il ne peut aller ailleurs Fathma, lui dit l'inconnu. Je vous laisse mon numéro ! Si vous avez besoin de quoi que ce soit, appelez-moi ! Où que vous soyez, vous pouvez compter sur moi ! Fathma le remercie chaleureusement. - Mais qui êtes-vous ? - Je m'appelle Hafidh. Je travaille avec son ami brigadier. Je suis dans la police ! Je venais souvent prendre le café, ici, dit-il. Vous étiez trop occupée pour me remarquer ! Moh accordait toujours un moment à ces clients ! Il était prévenant et attentionné ! Je ne suis pas surpris de trouver autant de monde à son enterrement ! - Oui, c'était quelqu'un de bien ! Merci encore une fois ! Il ne tarde pas à se retirer, laissant place à d'autres visiteurs. Kamélia était dans un état second. Elle ne cesse de pleurer. La mort de son père l'a ébranlée. Elle a le sentiment de vivre un cauchemar. - Calme-toi ma fille ! Tu dois être forte ! Pense à ton bébé ! - Je veux mon père ! Qu'on me ramène mon père ! Elle se lève, avance, la main sur le ventre, se pliant parfois sous la douleur qu'elle ressent à chaque pas. Elle pleure comme une enfant perdue. Elle a beau être entourée et soutenue par les femmes de la famille, elle se sent seule. Et il fait si froid. - Elle est encore fragile ! Son bébé n'a que quelques jours ! entend-elle derrière elle. - La pauvre ! Elle n'a plus personne sur qui compter ! - Tu as remarqué son mari n'est pas là… - Si, on m'a dit qu'il est venu avec son père ! Le pauvre est en fauteuil roulant ! Kamélia s'approche de la fenêtre. Elle le cherche des yeux et elle pleure de plus belle en l'apercevant. Idir est venu. Il est là. Malgré tout
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