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Khalifa Haftar joue la carte du chantage pétrolier en Libye
Après avoir refusé de signer l'accord de cessez-le-feu
Publié dans Liberté le 22 - 01 - 2020

La NOC a déploré une chute de la production de 1,2 million de barils par jour, alors que le pays produisait 1,3 million en moyenne.
Les groupes armés pro-Khalifa Haftar continuent de bloquer, depuis samedi, les ports pétroliers du Centre et de l'Est libyens, malgré les appels à leur retrait de la NOC, qui craint un arrêt total de la production pétrolière, qui constitue la seule ressource financière pour la Libye. Les exportations ont été suspendues dans les ports du croissant pétrolier, poumon de l'économie libyenne : Brega, Ras Lanouf, al-Sedra, al-Hariga et Zouitina.
"La capacité de stockage de ces ports est limitée, et la NOC se verra contrainte de cesser complètement la production de pétrole brut dès que la capacité de stockage maximale sera atteinte", a indiqué lundi la compagnie dans un communiqué. Khalifa Haftar nie avoir le moindre lien avec ces blocages, que son porte-parole Ahmed al-Mismari a pourtant justifié samedi soir, lors d'une intervention à la télévision, sans assumer évidemment la parenté de cette dangereuse action pour le pays.
Selon la NOC, une station de pompage dans le sud-ouest du pays a également été bloquée par des groupes soutenant Haftar, entraînant l'arrêt de la production sur deux importants champs pétroliers, al-Charara et al-Feel. La bataille autour du contrôle des ressources financières en Libye, opposant le Gouvernement d'union nationale (GNA) de Fayez al-Serraj à son rival de l'Est, Khalifa Haftar, passe par le contrôle de la production pétrolière, au centre d'une guerre géopolitique entre plusieurs puissances.
Ce qui explique, en partie, toutes ces interférences étrangères qui alimentent le conflit en Libye, malgré les sanctions brandies par l'ONU et les engagements dimanche soir à Berlin, lors d'un sommet sur la Libye. Avec ces nouveaux blocages, les opérations pétrolières sont totalement paralysées désormais dans le pays. La NOC a déploré une chute de la production de 1,2 million de barils par jour, alors que le pays produisait 1,3 million en moyenne.
Dénoncé par les Libyens, à leur tête le GNA, ce chantage orchestré par Khalifa Haftar a suscité la réaction des Etats-Unis hier, via son ambassade en Libye. "Les opérations de la NOC (compagnie nationale libyenne de pétrole) doivent reprendre immédiatement", a indiqué l'ambassade américaine à Tripoli sur son compte twitter. Elle a souligné sa "profonde préoccupation" après la suspension des exportations et de la production sur la plupart des sites pétroliers. Cette suspension des opérations "risque d'aggraver l'urgence humanitaire en Libye et d'infliger de nouvelles souffrances inutiles au peuple libyen", a-t-on ajouté de même source.
Cette réaction a été suscitée par la crainte aux Etats-Unis d'une nouvelle hausse des prix du baril, selon des experts. Mais au-delà de ces craintes d'ordre économique, le blocage de la production pétrolière en Libye va alimenter le conflit et mettre fin à une trêve déjà fragile dans ce pays où tous les voyants sont au rouge depuis des années.




Lyès Menacer


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