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Les retrouvailles
Publié dans Liberté le 25 - 08 - 2005

RESUME : Nadia n'a pas encore le temps de rentrer chez elle que sa belle-sœur l'accroche. Ses remarques ne la rassurent en rien. Hamida ne veut pas d'eux chez elle, définitivement. Elle n'intervient pas quand ses enfants frappent leurs cousins.
Nadia a deviné que sa belle-sœur allait utiliser ses enfants pour leur rendre la vie dure. Si elle n'était pas descendue afin de gronder ses neveux, ils auraient continué à frapper leurs cousins. Ses enfants n'avaient plus répondu aux coups de leurs cousins depuis qu'elle avait crié depuis la terrasse. Ils se retrouvent avec des cheveux arrachés, des lèvres enflées et des bleus aux jambes. Les coups de pieds n'ont pas été doux.
— Ses fils ne pleurent pas mais ils ont le regard mauvais. Nadia les emmène à l'intérieur. Elle les gronde à leur tour.
— Je vous avais dit de vous tenir tranquilles, leur rappelle-t-elle. Je vous avais prévenu qu'ils ne seront pas gentils avec vous mais pourquoi vous vous-êtes bagarrés ?
— Depuis qu'ils sont rentrés, ils n'ont pas cessé de nous provoquer, dit Farid. Ils disaient qu'on est des parasites, des poux qui sucent leur sang. C'est clair, ils ne veulent pas de nous ici.
— Mais on n'habite pas avec eux, soupire la petite Lynda.
— Le fait d'être ici les met hors d'eux. Et mes neveux risquent d'être brutaux longtemps. Leur mère va les encourager à ne pas baisser les bras, poursuit Nadia. Je vous demanderai de les éviter et de rester ici quand je serai au travail.
C'est bientôt la rentrée maman, lui rappelle sa fille. Comment on fera pour les éviter quand on se rendra à l'école ?
— Je l'ignore encore mais peut-être que le mieux pour vous serait de ne pas aller dans la même école qu'eux. Je vais me renseigner, dit Nadia. Ce soir-là, elle et ses enfants ne se rendront pas chez Mohand pour y dîner. Elle sait qu'il se demandera pourquoi et qu'il ne manquera pas de venir la trouver. Ayant l'habitude de dîner à vingt heures trente, Nadia n'est pas surprise d'entendre frapper cinq minutes après à sa porte. Son frère Mohand est venu pour lui rappeler l'heure du dîner.
Il demande à ses neveux de descendre. Nadia refuse.
— Ils ont pris un goûter très tard, dit-elle. Et moi, je n'ai pas faim.
— Vous venez et goûtez à ce que vous voulez. Je refuse à ce que tu cuisines. On a notre gouvernante, elle s'occupe de tout. Et je sais qu'elle a préparé de la mousse au chocolat pour le dessert. Descendez tout de suite !
Nadia ne peut discuter l'ordre de son frère. Quand ses enfants passent devant leur oncle, ils gardent la tête baissée et cela n'échappe pas à ce dernier. Il attrape l'aîné par l'épaule et demande à Tarek de lever la tête. Les deux garçons portent les marques de la bagarre.
— Qu'est-ce qui vous est arrivé ? demande Mohand.
— Je me suis bagarré avec Tarek, ment Farid.
— Je ne te crois pas, dit son oncle. Même mes garçons ont des marques sur les bras. Je suis prêt à jurer que vous vous êtes bagarrés. Descendez tout de suite.
Hamida devient pâle en les voyant entrer. Elle ne s'attendait pas, après ce qui était arrivé, à ce qu'ils viennent dîner avec eux. Nadia et ses enfants ont pris place à table. Mohand est resté debout. Il est en colère et il s'en prend directement à sa femme.
— Tu es à peine arrivée que les problèmes commencent. Je ne supporterai pas que tu en fasses d'autres. Nadia a assez de problèmes comme ça. Au lieu de lui apporter ton soutien, tu fais tout pour qu'elle se sente de trop. Mais avant d'être chez toi, elle est chez moi. C'est ma sœur unique et la moindre des choses en ces temps difficiles serait que tu la laisses tranquille. Ils ne vivent pas avec nous, elle travaille, alors en quoi nous gêneraient-ils ?
Hamida ne dit rien. Alors que Mohand prend place pour signifier que le sujet est clos, elle lance un regard plein de haine à Nadia. Pour elle, le sujet ne l'est pas encore…
(À suivre)
A. K.
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