Le procès des 30 manifestants de Aïn Témouchent, et après avoir été reporté à deux reprise, s'est ouvert aujourd'hui, au tribunal de la même ville, avec la présence d'une vingtaine de hirakistes d'Oran et des membres de la Ligue algérienne des droits de l'homme (LADDH). Le ministère public qui n'a pas fait de réquisitoire, s'est contenté d'exiger «l'application de la loi», alors que la défense a demandé la relaxe. Le président de la séance a annoncé que le verdict sera rendu le 5 février prochain. Pour rappel, les 30 hirakistes, qui ont été arrêté le 11 décembre, soit la veille de l'élection présidentielle, alors qu'il tenaient un rassemblement au centre ville de Aïn Témouchent, sont poursuivis pour "attroupement non armé". De notre correspondant à Aïn Témouchent, M. LARADJ